Pour le cardinal Ambongo, les Congolais qui rejoignent la rébellion y vont à cause de la frustration née d’un mauvais partage du gâteau national (faisant allusion au partage des postes politiques). Il estime aussi que le manque de cohésion nationale serait la principale cause de manque de paix au pays. Mais, ces propos tenus par le prélat catholique, dans son homélie lors de la nuit de Pâques, a suscité un tollé depuis samedi dernier.
S’y référant, le gouvernement congolais reproche à l’archevêque de Kinshasa d’avoir tenu des propos tendant à encourager les Congolais qui recourent à la voie des violences pour manifester leur mécontentement. « Les propos tenus par le Cardinal le jour de Pâques sont extrêmement graves. Surtout qu’ils viennent d’un chef religieux de son acabit. Quelles que soient les raisons, on ne peut soutenir des Congolais qui prennent des armes pour tuer leurs frères, sœurs, pères, mères et enfants. Ses mots peuvent être compris comme un encouragement, un soutien moral à ceux qui prennent cette voie alors que nous voulons sortir de ce cycle de violences... » , a réagi Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.
A l’instar du gouvernement congolais, une frange de l’opinion nationale s’est dite choquée par les propos « incendiaires » du cardinal Fridolin Ambongo. Cette opinion invite le pasteur de l’église catholique de la Rdc à jouer un rôle unificateur pour le bien des Congolais.
V.T
La rédaction