Du 28 juillet au 06 août 2023, les Congolais ainsi que les populations de l’espace francophone ont assisté à la 9ème édition des Jeux de la Francophonie qui s’est tenue à Kinshasa, la plus grande ville francophone du monde des locuteurs de la langue
française. De la cérémonie d’ouverture à celle de clôture, en passant par les épreuves sportives et culturelles, des activités ludiques riches en couleurs et en spectacles auréolées de la présence du premier citoyen congolais et de la première dame, de son
homologue togolais, Faure Gnasingbé Eyadema, ainsi que de nombreux représentants des Etats francophones et des diplomates accrédités en RDC.
Kinshasa, capitale de la RDC et plus grande ville francophone, était le centre du monde linguistique français. Tous les regards étaient braqués sur cette ville et des millions de téléspectateurs ont suivi devant leurs postes de télévision ces jeux, qui ont retenu l’attention de toute la planète.
La cérémonie d’ouverture a donné un aperçu de ce grand événement. C’est par elle que le monde en général et les Congolais en particulier ont confirmé et réalisé que la RDC est désormais sur une nouvelle voie, celle du changement à tous les niveaux. Pari réussi.
Des effets pyrotechniques, un spectacle géant relatant l’histoire du Congo, de son
peuple et de sa culture, un défilé des sapeurs et des compétiteurs, la fête était totale dans un stade des Martyrs qui affichait plein. Comme les Congolais sont des danseurs nés, la musique a été au rendez-vous. Vous vous souviendrez que la Rumba congolaise a été inscrite dans le patrimoine immémorial de l’Unesco.
Dans les coulisses, sur internet comme dans les rues de Kinshasa, les Jeux de la Francophonie sont restés le sujet d’actualité sur toutes les lèvres. Les Congolais n’avaient
jamais vécu cela dans leur passé récent. Et même si d’aucuns évoquent » the Rumble in the jungle « , concept donné au combat inoubliable de boxe entre Mohamed Ali et George Foreman qui s’est déroulé à Kinshasa en 1974 (il y a de cela presque 50ans), cependant, cela ne fait pas oublier la grandiose neuvième édition des Jeux de la Francophonie, qui a rassemblé près de 40
pays de l’espace francophone,environ 3.500 compétiteurs, des athlètes et prestataires culturels accompagnés de leurs délégations respectives.
Derrière la réussite de ces jeux, se cache un homme : Félix Tshisekedi, que les Kinois appellent affectueusement » Fatshi Béton « , le 5ème président de la RDC. On ne reviendra pas sur les compétitions qui se sont déroulées dans la sportivité ou sur l’hospitalité légendaire du peuple congolais, qui a été salué par tous les participants.
Mais, s’il faut planter le décor, il convient de noter que le président Félix Tshisekedi a lancé le 28 juillet dernier la 9ème édition des Jeux de la Francophonie, cet espace
linguistique qui unit et réunit 321 millions de locuteurs de la langue française parmi lesquels plus de 80 millions des Congolais.
Rappelons que ces jeux avaient été reportés une première fois pour cause de la pandémie de Covid-19, et après pour des raisons d’organisation. Heureusement, le miracle est congolais. « Nzombo le soir « , comme on dit à Kinshasa. Et cela s’est
réalisé grâce non seulement à la bonne gouvernance de Fatshi Béton, mais également à son gouvernement et à tous les
héros dans l’ombre qui ont participé à l’organisation de ces jeux. Désormais, la République démocratique du Congo bénéficie des infrastructures sportives qui lui permettent dans les années à venir à organiser des manifestations sportives continentales et même internationales.
Reste à savoir et c’est ce que la population congolaise, dans son ensemble, veut que
les infrastructures nous léguées à l’occasion de la neuvième édition des jeux de la Francophonie, restent pérennes. Pour cela, il faudrait peut être que leur maintenance soit attribuée à des privés qui devront en rendre compte à l’autorité étatique.
Guillaume Modimola Myande /CP
