Alors que le ministre sortant de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Mohindo Nzangi avait pris une belle initiative, depuis l’année dernière, de délivrer les diplômes universitaires à 10 USD par diplôme (même si certains établissements avaient fait payer jusqu’à 20 voire 30 USD par diplôme), afin de faciliter à leurs détenteurs de s’en procurer à moindre coût. Mais, plus de huit mois, aujourd’hui, ces diplômes ne sont toujours pas délivrés aux concernés.
A la question de savoir si les diplômes vont sortir quand, les établissements répondent que c’est le ministre de tutelle qui tarde à signer ces diplômes. « Mais, jusqu’à quand va-t-il le faire finalement ? », s’interrogent les requérants à bout de patience. Sachant que le gouvernement est en train d’expédier les affaires courantes, les choses semblent être encore tirées en longueur, surtout au cas où il y a changement à la tête de l’ESU.
INDIGNATION
Un des demandeurs des diplômes universitaires interviewé par notre média, n’a pas caché son indignation sur ce dossier. « C’est depuis le mois d’août dernier que j’ai introduit ma requête des diplômes de Graduat et Licence. Plus de six mois écoulés, nous n’avons aucune suite favorable. Alors qu’on nous avait rassuré de les obtenir dans un mois, après la requête« , s’est plaint un requérant qui a, désespérément, enchaîné : « Il va faire bientôt cinq ans depuis que j’ai fini mes études, mais les diplômes ne sont toujours pas disponibles. Certes le diplôme étant un papier ne détermine pas les capacités qu’on possède, mais il est la preuve d’un parcours universitaire« . Concernant le retard accusé par le ministre de l’ESU sortant, ce requérant émet des doutes : « A ce jour ça craint. Le ministre est sortant, rien ne nous rassure que son successeur sera, lui, expéditif quant à ce dossier ».
La lenteur dans le traitement des dossiers au sein de l’administration congolaise est un fait qui est souvent déploré par les Congolais. Cela constitue l’un des problèmes qui doivent être revus durant ce second mandat du Président Tshisekedi. Car, trop de dossiers traînent sur les tables des ministres ou d’autres services de l’Etat.
V.T