RDC : après la démission de Kamerhe, l’AA/UNC revendique la présidence de l’Assemblée nationale

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La démission surprise de Vital Kamerhe de la tête de l’Assemblée nationale continue de secouer la scène politique congolaise. Accusé d’« incompétence dans sa gestion » par une pétition de certains députés, l’ancien président de la Chambre basse a préféré se retirer, ouvrant une bataille politique autour de sa succession.

C’est dans ce contexte que le regroupement politique *Action des Alliés et Union pour la Nation Congolaise (AA/UNC)* revendique la présidence laissée vacante. Le député national *Jean Baudouin Mayo*, également secrétaire interfédéral de l’UNC/Kinshasa, s’est exprimé sur la plateforme X (anciennement Twitter) :

« Le poste de président de l’Assemblée nationale revient normalement au regroupement AA/UNC en tant que deuxième force politique de la majorité parlementaire, à moins que la Haute Autorité politique de l’USN n’en décide autrement au regard des contingences politiques dont elle a seule la maîtrise », a-t-il écrit.

Un partenaire fidèle de l’Union sacrée

 

L’Union pour la Nation Congolaise (UNC), formation politique de Vital Kamerhe, rappelle son engagement historique aux côtés de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) dans le cadre de l’Union sacrée de la nation (USN). Le parti continue de réaffirmer sa loyauté envers le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Certains cadres de l’UNC affirment que leur soutien au chef de l’État est garanti jusqu’à la fin de son second mandat constitutionnel en 2028. Au-delà, disent-ils, le parti pourrait revoir sa position et se réorganiser pour les échéances futures.

Tensions et incertitudes

Cependant, une partie de l’opinion estime que Vital Kamerhe aurait subi trop d’humiliations au sein de la coalition au pouvoir. Entre son incarcération passée, les tensions internes et sa récente démission, des voix s’élèvent pour demander qu’il prenne ses distances avec l’actuel régime afin de préserver son avenir politique.

Une redistribution stratégique
Cette séquence politique révèle les *fragilités internes* de la majorité parlementaire. À l’heure où les ambitions se multiplient, le dernier mot reviendra à la Haute Autorité de l’Union sacrée, seule habilitée à trancher sur l’attribution de la présidence de l’Assemblée nationale, poste hautement stratégique à deux ans de la présidentielle.

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