Putsch manqué au Palais de la Nation: Le VPM Peter Kazadi dénonce une complicité interne ayant facilité l’entrée des assaillants à Kinshasa

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Parmi tant d’autres questions qui se posent au niveau des Congolais, l’une qui revient souvent cherche à savoir : comment les assaillants ont pu accéder facilement à Kinshasa avec leurs armes sans être appréhendés en amont par des services de sécurité habiletés ?

A cette question, le Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, Peter Kazadi a affirmé une certaine complicité interne ayant permis aux assaillants d’accéder sans inquiétude dans la capitale et de tenter leur coup. Il explique que ces putschistes seraient partis de l’Angola en passant par le Kongo-Central avant de rallier Kinshasa.

« C’est une question qui doit interpeller plus d’un Congolais parce que vous savez nous sommes assez infiltrés . Que ces gens qui ont traversé en réalité nos frontières à partir de l’Angola pour entrer jusque dans la province du Kongo-Central. Donc il y a quelque part, une certaine complicité pour que ces gens entrent avec les armes. » , a dit le VPM Peter Kazadi.

Le patron de la sécurité a laissé entendre sur les antennes de la Radio Okapi que les institutions du pays sont assez infiltrés en interne, mais espère à un démantèlement des complices du groupe Zaïre à l’issue des enquêtes en cours.

« Le problème au niveau de l’infiltration dans toutes nos institutions n’est plus à démontrer; nous savons qu’ils n’ont pas agi seuls, il y a certainement des correspondants qui sont dans nos rangs quelque part, et les enquêtes sont entrain d’être menées pour identifier leurs complices, afin que ceux-ci puisse être transférés devant les instances compétences. » , a-t-il ajouté.

Rappelons que le Palais de la Nation et la résidence du député Vital Kamerhe ont été tous les deux, la cible d’une attaque putschiste d’un groupe d’assaillants dénommé Zaïre, au petit matin du dimanche 19 mai 2024. Une intervention de justesse des forces de l’ordre a permis de neutraliser le leader des assaillants et de mettre la main sur ses complices dont son fils biologique. Les enquêtes sont toujours en cours pour élucider davantage cette affaire.

Joseph E. Nseka

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