La Conférence épiscopale nationale du Congo,CENCO, a réagi au lendemain du putsch manqué au Palais de la Nation. Le secrétaire général de cette organisation des évêques du Congo, Mgr Donatien Nshole a qualifié cette attaque d’un manque du respect vis-à-vis des institutions de l’Etat et d’une perte de vie des innocents.
D’un ton de déception et d’indignation les prélats catholiques ont condamné cette attaque meurtrière. « Du côté de la CENCO c’est l’indignation et la condamnation. On ne peut pas accepter qu’on manque du respect aux institutions du pays et qu’on joue avec la vie humaine à ce niveau jusqu’à tuer des innocents qui n’ont rien à faire avec la gouvernance de ce pays. C’est quelque chose que les évêques ne peuvent pas accepter » , a rapporté Mgr Donatien Nshole.
Ces évêques ont déploré aussi les accusations portées à leur encontre par certaines personnes qui les accusent d’être des mèches avec ces putschistes. « C’est une certaine exploitation malasaine et malveillante de qui veut trouver une corrélation entre la CENCO et ceux-là; alors que tout le monde sait que les autorités sont sollicitées par tous les Congolais à n’importe quelle occasion pour se faire photographier avec eux. » , s’est défendu le secrétaire général de la CENCO.
La CENCO appelle, par ailleurs, les autorités du pays au renforcement de la cohésion nationale : « (…) le plus important c’est des recommandations que les évêques font aux autorités de s’engager davantage pour renforcer la cohésion nationale. » .
Joseph E. Nseka