La 58ème édition de la Coupe du Congo a connu une fin toute particulière. En effet, le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi et plusieurs autres hautes personnalités du pays ont assisté à cette finale qui s’est joué entre l’As Vclub de Kinshasa et le Céleste FC de Mbandaka, samedi 15 juin dernier, au stade des Martyrs.
La présence du premier citoyen de la République a non seulement ajouté de la saveur à la compétition de la Coupe du Congo, mais également montré l’importance qu’accorde le président Tshisekedi au développement des sports en RDC. Le chef de l’Etat n’a pas été simplement un spectateur puisqu’il rejoindra le podium à l’issue de cette finale remportée par l’As Vclub, afin de remettre les médailles à tous les finalistes et la coupe au vainqueur.
C’est après plusieurs années qu’un président de la République assiste de nouveau à une finale de la Coupe du Congo, la compétition mère du pays, mais qui avait perdu tout son prestige au fil du temps. Sous l’ère Fatshi, on commence à sentir une certaine considération naitre de la part des autorités du pays en faveur des différentes disciplines sportives à savoir : le football, la boxe, le basketball, le judo, la lutte etc.
De nombreuses révolutions sportives sont à mettre à l’actif du président Tshisekedi. On peut citer parmi tant d’autres : la construction et la réhabilitation des infrastructures sportives ; la renaissance du football féminin avec à la clé la qualification des Léopards dames pour la prochaine Coupe d’Afrique ; l’organisation des 9èmes jeux de la Francophonie ; la participation régulière des athlètes congolais aux différentes compétitions au niveau africain et mondial (Jeux d’Accra, Tournoi Mandela boxing African cup, éliminatoires des jeux olympiques de Paris, championnat du monde de boxe en Ouzbékistan, etc).
Cependant, en dépit de cette révolution qui arrive petit à petit, il faut tout de même souligner qu’il y a encore des défis à relever dans le secteur des sports. Sur ce point, on peut énumérer les problèmes suivants : Bannir la discrimination dans le financement des disciplines sportives, disponibiliser des fonds pour toutes les disciplines, construire des nouvelles infrastructures sportives de base dans toutes les provinces, valoriser les sports féminins mais aussi créer des centres de formation et d’encadrement sportif pour les plus jeunes.
Joseph E. Nseka