Pour faute de scolarisation à Djugu (Ituri)

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Les enfants s’adonnent à des travaux pour survivre

On parle de près de vingt mille enfants des déplacés du territoire de Djugu (Ituri), qui, par manque des possibilités de poursuivre leurs études, se lancent dans des différents travaux pour trouver un moyen de survie.

Selon les témoignages des parents de ces enfants, la plupart d’entre eux ne vont plus à l’école depuis deux ans pour les uns et cinq ans pour les autres. Ils sont à la recherche du pain quotidien en quémandant dans le centre commercial. Ils travaillent pour trouver de quoi mettre sous la dent, expliquent les déplacés.

Les enfants qui vont à l’école sont confrontés à un problème de déficit de salles de classes. D’où le cri d’alarme du comité des déplacés invitant les humanitaires à construire ne serait-ce que des hangars pour servir des cadres d’études pour leurs enfants.

Malgré que la loi du pays ainsi que les traités internationaux interdisent formellement le travail des enfants, les autorités tant provinciales que nationales observent avec impuissance cette violation due au cas de force majeure. La grande partie des enfants non scolarisés aide leurs parents dans les travaux des champs. Certains se lancent dans le puisage d’eau en contrepartie d’un 200 CDF ou 500CDF par client.

Et à noter que le peu d’enfants qui ont repris l’école, grâce aux aides des partenaires, font face à un manque de matériels scolaires et didactiques, a renseigné Marie-Rainalde Gbosi, vice-présidente du comité des déplacés dans son plaidoyer adressé à une délégation humanitaire venue de New-York (Etats Unis d’Amérique).

A savoir que c’est depuis 2017 que les conflits armés ont été intensifiés dans la province de l’Ituri faisant plusieurs déplacés. Actuellement, la province est sous état de siège en dépit de la présence des groupes armés qui continuent d’œuvrer. Mais la situation de survie des déplacés reste toujours préoccupante.

Enock Nseka

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