Porter disparu après son arrestation: Les avatars de Kanku Luboya Christian parmi les fidèles arrêtés

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L’ancien Chef d’état-major général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le général Christian Tshiwewe Songesha, se retrouve aujourd’hui dans la tourmente, alors que des soupçons de trahison et de tentative de coup d’État pèsent sur lui.

Dans une mise au point le week-end dernier, le chef d’état-major général des Forces armées de la République démocratique du Congo, le lieutenant-général Jules Banza Mwilambwe s’est exprimé au sujet de nombreuses interpellations des officiers et généraux de l’armée. Il a expliqué que ces actions ne constituent pas une condamnation automatique par la justice militaire. À l’en croire et sans les citer nommément, les officiers interpellés, seront relâchés en cas d’absence des griefs de culpabilité et les fautifs seront arrêtés par la justice.

Pour sa part, le général-major Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDC, justifie ces interpellations par des faits posés « en âme et conscience », contraires à « la loi et la discipline », et non en raison de leur appartenance à une communauté. Il a affirmé que ces officiers sont arrêtés pour « manquements graves » à la discipline militaire, réaffirmant l’engagement de l’armée à la rigueur, à l’intégrité et au respect de la loi.

 KANKU LUBOYA CHRISTIAN PARMI LES FIDÈLES ARRÊTÉS

Parmi les personnes arrêtées figureraient également plusieurs fidèles de l’Église du Réveil du Congo (E.R.C.), un mouvement religieux où le général Tshiwewe exerce en tant que pasteur. D’après une source, les personnes arrêtées parmi les fidèles de ERC, il y a eu des disparues dont on ne sait pas s’ils sont mort ou en fuitent.

Kanku Luboya Christian parmi les fidèles pointé comme proche du général était le cible des agents du service de sécurité, identifié comme le recruteur parmi les civils.

Ironie du sort : lorsqu’il exerçait comme chef des FARDC, le général s’était distingué par sa fermeté envers les officiers soupçonnés de trahison, à une période où la coalition rebelle AFC/M23 continuait de gagner du terrain dans l’est du pays. À la tête de son église, il avait même publiquement affirmé qu’il ne trahirait jamais ni «  Fatshi Béton  » – surnom du président Tshisekedi – ni Dieu.

Pour l’heure, aucune communication officielle n’a été faite sur les véritables motifs de ces arrestations ni sur le blocus de sa résidence. Cependant, plusieurs indiscrétions laissent entendre que le général Tshiwewe serait soupçonné de complot visant à renverser le chef de l’État, dans un contexte de tensions persistantes à l’est de la RDC.

Cette affaire intervient dans un contexte marqué par la guerre d’agression rwandaise via la rébellion de l’AFC/M23 soutenue par le Rwanda mais aussi dans une période où des voix s’élèvent pour dénoncer la poursuite d’arrestations des officiers Swahiliphones par l’administration Tshisekedi.

VT

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