Le procès contre l’ancien président de la République, Joseph Kabila, a connu un tournant décisif, à la suite des plaidoiries et du réquisitoire du ministère public.
En effet, l’auditeur militaire a requis, à la Haute cour militaire, la peine de mort contre l’ex chef de l’État pour « crimes de guerre, trahison et organisation d’un mouvement insurrectionnel » .
Mais, ce réquisitoire fait réagir les collaborateurs de l’ancien chef de l’Etat, qui contestent ce procès depuis son ouverture.
Néhémie Mwilanya, ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila et cadre du Front commun pour le Congo, s’est exprimé à propos du débat autour de la véritable identité de Kabila. Pour lui, il s’agit d’instrumentalisation de « l’identité d »un ancien chef de l’Etat, fils d’un héros national » .
Plusieurs autres membres du FCC remettent en cause ce procès et affirment que cela n’aide pas à renforcer la cohésion nationale tant recherchée au pays.
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