C’est près de 357 détenus qui ont recouvré leur liberté dans le cadre des travaux de désengorgement des centres carcéraux qui ont débuté dans la prison centrale de Makala, avant de s’étendre à Ndolo et tant d’autres à travers l’ensemble du territoire national.
Dans cette même opération un premier lot constitué de 67 détenus avaient été relâchés après l’examen de leurs dossiers par les magistrats de leurs ressorts. L’objectif visé par cette opération menée entre le ministère de tutelle et le corps judiciaire est de diminuer les effectifs des détenus dans les prisons en vue d’améliorer les conditions carcérales.
Par exemple, la prison centrale de Makala comptait plus de 14.000 détenus, alors qu’elle a été construite pour accueillir seulement 1.500 prisonniers. Tout comme la prison militaire de Ndolo qui abrite plus de 2.000 détenus au lieu de 500. Ce surpeuplement contribue à l’augmentation des dépenses engagés par l’Etat.
Il sied de souligner par ailleurs que l’opération « désengorgement » dans des prisons est aussi une preuve de la volonté du gouvernement et du corps de l’appareil judiciaire à améliorer la qualité de la justice en Rdc. Car, au cours de cette opération, la commission spéciale commise à cet effet avec les magistrats des Parquets, Cours et Tribunaux reviennent sur les dossiers de justice non traités pour examiner des cas des infractions légères dont les auteurs sont détenus à titre préventif.
Joseph E. Nseka
