Le bras de fer continue entre le gouverneur de la ville-province de Kinshasa et un groupe de chauffeurs de transport sur la nouvelle grille tarifaire publiée par l’hôtel de ville.
Après une grève partielle de taxis et taxis-bus le lundi dernier, plusieurs bus travaillent ce mercredi 22 janvier 2025 sur plusieurs artères de Kinshasa, sauf que les prix de trajets ne respectent pas la nouvelle grille tarifaire.
« Aujourd’hui, les bus circulent normalement, il n’y a pas pénurie de transport en commun. Sauf que le prix de course est toujours en hausse. De la place Debonhomme en ville, j’ai payé 2.000FC » , s’est confié une passagère en partance vers la ville.
Sur plusieurs lignes de transport dans la capitale, rien n’a changé. Malgré l’instruction du numéro un de la ville de déployer les agents de l’ordre pour faire respecter la grille tarifaire, la situation sur terrain est stationnaire.
Faut-il se prier aux caprices des chauffeurs oeuvrant dans le secteur privé ? A cette question, nombreux sont les usagers qui pensent que l’autorité urbaine doit maintenir sa mesure et la faire respecter de gré ou de force. « Que les chauffeurs qui ne veulent pas respecter la nouvelle grille tarifaire restent à la maison (…) cette mesure doit être maintenue pour alléger les coûts de transport à la population » , se convergent plusieurs point de vue à ce sujet.
C’est ici l’occasion d’interpeller le gouverneur de la ville-province de Kinshasa de renforcer la surveillance sur terrain afin de mettre aux arrêts tous les chauffeurs qui osent boycotter la nouvelle grille tarifaire.
Enock NSEKA
