Après les agents humanitaires, c’est maintenant le tour des casques bleus de la Monusco (Mission onusienne pour la stabilité au Congo) d’être accusés d’exploitation sexuelle contre les femmes dans lesu zones de guerre.
Incroyable, mais vrai! Le comportement indigne de ces casques bleus et contraire à leur mission, n’a pas laissé les autorités de la Monusco indifférentes. Celles-ci, apprend-on à travers leur communiqué, ont annoncé avoir pris des « mesures fortes » à l’encontre de casques bleus soupçonnés de « fautes de conduite graves » dans la ville de Beni, au Nord-Kivu.
La Monusco, sans trop donner des details, a indiqué qu’elle avait proactivement mis en place une série de mesures dans toutes ses zones de déploiement pour garantir le respect des valeurs et des normes de conduite des Nations Unies.
Pour la même cause, le Bureau des Services de Contrôle Interne a été chargé d’enquêter sur cette affaire. Conformément à la politique de « Tolérance zéro » du Secrétaire général des Nations Unies concernant l’exploitation et les abus sexuels, ainsi que d’autres formes graves de mauvaise conduite, des mesures conservatoires ont été prises, y compris la suspension, la détention et le confinement des Casques bleus impliqués.
Ces mesures resteront en vigueur en attendant de plus amples informations et le résultat d’une enquête plus approfondie.
Il convient de rappeler que la Monusco prépare son retrait progressif du sol congolais, cela conformément aux accords pris entre cette organisation onusienne et le gouvernement congolais.
Joseno Nseka
