Insécurité en Rdc : Nkaziangani Kumboniko Emmanuel recherché par les services de sécurité
La question mérite d’être posée dans la mesure où chaque jour qui passe nous réconforte dans cette affirmation. Ce qui se passe en République Démocratique du Congo dans le domaine des Liberté d’expression et Droits de l’homme donne vraiment matière à réfléchir. Et surtout doit révolter plus d’un de nos compatriotes épris d’un sens élevé de justice.
Un conflit intercommunautaire a éclaté en juin 2022 entre les Teke, qui se considèrent comme originaires et propriétaires des villages situés le long du fleuve Congo sur une distance d’environ 200 kilomètres, et les Yaka, venus s’installer après eux.
Le conflit qui couvait a dégénéré en violence généralisée, après que de nombreux fermiers, principalement Yaka, ont rejeté une augmentation de la redevance coutumière par les chefs Teke.
Des groupes se faisant appeler Mobondo ont recruté principalement parmi les communautés Yaka, Suku, Mbala, Ndinga et Songo, et ont pris pour cible les villageois Teke avec des machettes, des lances, des fusils de chasse et des fusils d’assaut militaires.
Les forces de sécurité congolaises ont mené des opérations mais n’ont pas réussi à mettre fin à la violence. Nkaziangani Kumboniko Emmanuel, planteur et éleveur à Kwamouth dans le village Masiambe de Kwango, où ont lieu également ces violences communautaires porté disparu. Un rescapé qui explique dans un entretien qu’il a accordé à la Deutsche Welle, il revient sur les récentes attaques des Mobondo et nous explique la brutalité de leurs crimes.
Monsieur Nkaziangani Kumboniko Emmanuel, obligé de fuir ce coin du pays à cause des atrocités de Mobondo, une sorte de milice qui ravage et tue la population qui ne sont pas d’accord avec leur mouvement.
Arrêter avec d’autres infortunés par les services de sécurité, Nkaziangani Kumboniko Emmanuel est en train de vivre les pires cauchemars de sa vie selon sa famille. Il est donc accusé d’être de mèche avec des ennemis de la République. Lors des attaquent du mouvement « Mobondo », le village Masiamba et les environs ce sont vu obligé de quittaient leur villages pour se mettre à l’abri de ces criminelles vers le chemin de Maluku.
La Police nationale congolaise avait, de son côté, indiqué avoir placé dans la soirée 34 personnes en garde à vue, parmi eux, Mr Nkaziangani Kumboniko Emmanuel, pour avoir participé à l’événement des actes dégradation, assurant les avoir toutes relâchées. C’est ce qu’indiquait de façon formelle, pourtant, depuis, nul signe de vie de ¨ces infortunés, de quoi alimenter spéculations, inquiétudes, voire suspicions.
Ces personnes auraient-ils choisit délibérément de disparaître après leurs relaxations ? Ont-ils été effectivement libérés comme on l’a apprise de source policière ? Et s’ils ont été plutôt liquidés en captivité comme cela a été vraisemblablement le cas pour quelques infortunés ?
Membres de famille et amis n’osent imaginer cette dernière éventualité. Mais, comment expliquer donc que mis en liberté, Nkaziangani Kumboniko Emmanuel ne pas été vu en famille ou dans d’autres lieux habituels ? Au fil de jours, l’inquiétude grandit. Qui viendra dissiper la famille ou à l’aider à entrer en contact avec le disparu dont il est resté sans nouvelles depuis quelques semaines ?
LVM
