Manifestation violente des étudiants à l’UPN: le comité de gestion voit un acte de sabotage bien commandité

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Manifestation violente des étudiants à l’UPN: le comité de gestion voit un acte de sabotage bien commandité

l’Université pédagogique nationale

Une prétendue hausse des frais académiques à l’Université pédagogique nationale (UPN) a irrité plusieurs étudiants de cet cadre estudiantin. Le mardi 18 juillet, les étudiants ont manifesté violemment dans l’enceinte de l’UPN, causant ainsi plusieurs dégâts materiels et quelques blessures d’hommes.

Évaluant les dégâts enregistrés à la suite de la manifestation violente de ses étudiants, le comité de gestion de l’UPN fait état de plusieurs dégâts matériels et de quatre blessés dont un enseignant. « Il faut noter parmi les dégâts matériels, deux véhicules incendiés (le bus de l’Université et la voiture d’un enseignant), plusieurs autres (véhicules) caillassés, destruction de tous les auditoires de fortune construits pour pallier l’insuffisance des locaux (en construction et en rénovation), saccage du rectorat, du bâtiment administratif, de la bibliothèque centrale, de l’amphithéâtre K2, du bâtiment abritant les laboratoires (Physique, Biologie et Chimie), et de quelques bureaux facultaires », a listé les gestionnaires de l’UPN dans un document parvenu à notre rédaction.  

Le comité de gestion de cet établissement estudiantin estime que les commanditaires de ces troubles n’étaient pas des étudiants de l’UPN. Par ailleurs, il parle d’une intention manifeste pour les tireurs des ficelles de saboter les bâtiments en construction ainsi que ceux déjà achevés et inaugurés par le chef de l’État, Félix Tshisekedi.

Pour le comité de gestion de l’UPN, la fixation des frais académiques a été faite depuis le 1er juin en respectant le taux de la Banque Centrale, et ce de commun accord avec les représentants des étudiants. « En ce moment, le comité de gestion estime que rien ne peut justifier ce degré de violences, même pas la fameuse rumeur sur le taux répandue sur la toile », complète le document.

Pour le moment, 24 personnes, parmi les fauteurs de troubles, sont aux arrêts. Le comité de gestion, quant à lui, invite la justice à mettre la main sur les meneurs et les complices afin qu’ils répondent de leurs actes de médiocrité.

Joseno Nseka

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