Malgré la décision du général Kilimbalimba : Plusieurs véhicules et épaves trainent encore dans les artères de Kinshasa

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D’un ton menaçant, le commandant provincial de la Police nationale congolaise de Kinshasa, le général Blaise Kilimbalimba avait, en date du 23 juillet dernier, appelé tous les propriétaires des véhicules et épaves abandonnés dans les artères de la capitale de les évacuer, sous peine de les saisir et de casser, en cas de non obéissance. Il avait souligné que cette décision rentrait dans le cadre de l’assainissement de la ville-province de Kinshasa.

Près de deux semaines après l’expiration de ce moratoire, plusieurs artères de Kinshasa sont encore encombrées par les véhicules et épaves, parfois mal stationnés. Notre reporter a fait un tour vers Lemba Foire, d’où il a fait un constat déplorable. Des véhicules poids-lourds trainent toujours sur cette artère, abandonnés dans le terre-plein central (l’espace séparant les deux voies de circulation).

La même remarque est faite sur la route Cecomaf, dans la commune de N’djili, où notre reporter a aperçu des véhicules alignés les uns après les autres tout le long de ce tronçon, allant du premier virage (au quartier 7) jusqu’au deuxième virage (quartier 1), restreignant ainsi l’espace de la chaussée.  

Après avoir fait ce tour, on peut donc conclure que les décisions des autorités politiques ou policières souffrent vraiment de l’application en République démocratique du Congo. Ce qui fait que l’autorité de l’Etat est parfois bafouée par des simples individus qui marchent sur les lois et les mesures établies. Par exemple, la mesure de l’Hôtel de ville interdisant la circulation des véhicules poids-lourds avant 21heures et après 5 heures du matin n’a jamais été respectée. Pourtant celle-ci pourra bien permettre de faire-face au défi des embouteillages qui hantent les Kinoises et Kinois chaque jour, avec pour conséquence : hausse du prix de transport.    

Nous ne sommes pas dans la République de l’anarchie où chaque citoyen doit se permettre de se comporter bon comme lui semble. Car, nul n’est censé être au-dessus de la loi. C’est donc une interpellation à l’endroit des autorités de la ville-province de Kinshasa et celles de la Police de peser de tout leur poids pour faire respecter la loi et les mesures prises à tous les citoyens.

Joseph E. NSEKA

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