En marge de la Journée mondiale contre le travail des enfants, célébrée chaque année le 12 juin, la Vice-présidente en charge du Genre, de l’économie informelle et du Développement durable à la Confédération Syndicale du Congo (CSC), Brigitte Sharadi, a recommandé l’instauration d’une politique nationale pour lutter contre ce fléau.
Selon elle, les autorités politico-administratives, les leaders communautaires et religieux, les jeunes, les associations et la communauté doivent s’unir pour réfléchir aux mécanismes et politiques permettant de lutter contre le travail des enfants au sein de la société.
Mme Sharadi a également souligné l’importance de sensibiliser la population sur ce sujet, précisant que la CSC s’engage activement dans cette démarche.
« Il est important de noter que la situation de guerre que traverse notre pays renforce le travail des enfants dans notre sous-région, notamment en République Démocratique du Congo », a-t-elle affirmé, tout en exprimant le souhait d’un retour à une paix durable dans le pays et la région.
Elle a ajouté que le gouvernement doit également s’attaquer au changement climatique, qui provoque des inondations dans les écoles, contraignant ainsi les enfants à travailler, ce qui nuit à leur épanouissement moral, intellectuel, psychologique et physique.
La Vice-présidente de la CSC a indiqué que la Journée mondiale contre le travail des enfants en 2025 coïncidera avec la 113e session de la Conférence internationale du travail. Ce sera une occasion de présenter les avancées dans la lutte contre le travail des enfants à l’échelle mondiale.
Il convient de rappeler que la législation congolaise interdit le travail des enfants.
TS


