Le dialogue national inclusif tant attendu en République Démocratique du Congo est bien sur le point d’avoir lieu. C’est ce qu’a indiqué le pasteur Maurice Mondengo, directeur de cabinet adjoint du président de l’Église du Christ au Congo (ECC) en charge de la communication, lors d’une intervention sur Top Congo FM. Cette annonce apporte de l’assurance quant à la détermination de Félix Tshisekedi à rassembler les acteurs essentiels du pays.
D’après le pasteur Mondengo, les travaux de la commission présidentielle, qui a pour mission d’évaluer le rapport de mi-parcours des consultations menées par l’ECC et la CENCO auprès des différentes parties, progressent de manière encourageante. « Cette démarche montre la volonté d’approfondir les enjeux relatifs au pacte social, dans un climat de « confiance réciproque », a-t-il déclaré.
L’ECC, à travers son président national, a également souhaité exprimer son soutien à la signature de la déclaration de principe entre le gouvernement congolais et l’AFC-M23, scellée le week-end dernier à Doha.
Pour l’Église protestante, « cet accord résulte du « parcours audacieux » entrepris par les leaders spirituels de l’ECC et de la CENCO après la chute de Goma. C’est le Congo qui en sort gagnant ».
Cependant, Maurice Mondengo a précisé que cet accord préliminaire, bien qu’encourageant, ne remet pas en cause l’initiative du pacte social menée par l’ECC-CENCO. Bien que toute avancée vers la paix soit considérée comme « très prometteuse », il a souligné la nécessité pour les Congolais de « dialoguer entre eux pour une paix durable ».
Le dialogue inclusif, comme il l’a réaffirmé, est une étape cruciale. Le moment idéal pour sa convocation sera décidé par le Chef de l’État, en tant que garant de la nation.
Harmonie interconfessionnelle
Lorsqu’on l’a interrogé sur la possible adhésion d’autres confessions religieuses à l’initiative ECC-CENCO, le pasteur Mondengo a rejeté toute idée de division. Il a souligné l’absence de rivalité entre les différentes confessions religieuses en RDC, en insistant sur leur « dénominateur commun », qui est la paix sociale et la cohésion nationale.
JP-E