Le défi du nouveau Commissaire général de la PNC

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Une police républicaine et professionnelle

Faire de la Police nationale congolaise (PNC) un service républicain et professionnel constitue le défi que s’est lancé le nouveau chef de la police de la République démocratique du Congo, à l’issue d’une interview, jeudi dernier à l’aéroport de N’Djili.

«Je pense à la réforme de la Police nationale congolaise. Nous devons réformer pour une police républicaine et professionnelle. C’est vraiment l’idéal», a déclaré le commissaire général de la PNC, Benjamin Alongaboni, en provenance de son ancien poste d’attache, la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri où il assumait la fonction de vice-gouverneur.

Il s’est, par ailleurs, réservé de dévoiler la stratégie qu’il entend mettre en place pour atteindre cet objectif.

«C’est donner la position aux détracteurs de la PNC. C’est un secret pour moi et les collaborateurs avec qui nous allons travailler ensemble pour que les choses aillent mieux», a-t-il souligné. Le commissaire général Benjamin Alongaboni a fait ses débuts en uniforme au sein des Forces armées zaïroises.

Diplômé de la 17ème promotion de l’école de formation des officiers (EFO) en 1986, il est passé notamment par le bataillon parachutiste de l’ex Division spéciale présidentielle (DSP), et la Garde civile jusqu’en 1997.

Il a également occupé les fonctions de commissaire général adjoint de la police nationale en charge des opérations et du renseignement aux côtés des généraux John Numbi et Charles Bisengimana, avant d’être nommé inspecteur provincial de la PNC Katanga, puis directeur des Ecoles de la Police.

Peu avant d’être nommé par le Président Tshisekedi à la tête de la PNC, le commissaire divisionnaire principal Alongaboni a occupé le poste de vice-gouverneur de l’Ituri, province actuellement sous état de siège.

V.T

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