La nouvelle est tombée dans la nuit de dimanche à lundi à Rouen, France : le journaliste congolais Pascal Amisi, figure respectée de l’audiovisuel national, est décédé des suites d’une maladie.
Ancien présentateur vedette du journal télévisé de Télé Kin Malebo (TKM), il faisait partie de la génération de journalistes formés à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information (ISTI), aujourd’hui UNISIC. Pour eux, précision, sobriété et respect du public étaient les marques d’un véritable professionnalisme.
Sa disparition crée un vide dans un secteur en quête de repères éthiques et de modèles. Journaliste rigoureux et fidèle à ses convictions, Pascal Amisi a incarné jusqu’à la fin l’idée d’un journalisme digne, au service de la vérité et du citoyen. L’émotion est palpable parmi les professionnels des médias congolais.
« J’ai reçu la nouvelle de son décès à minuit, par son jeune frère, Alain Amisi. C’est une perte immense pour la presse congolaise », a déclaré Tito Ndombi, ancien président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (Csac), en exprimant sa sympathie à la famille du défunt.
Sur les plateaux de Télé Kin Malebo, son ton posé, son élégance et sa maîtrise du langage avaient séduit une génération de téléspectateurs.
En dehors de l’écran, Pascal Amisi s’était également engagé au service des institutions, notamment au ministère de la Communication et des Médias, où il a été membre du cabinet.
Son parcours illustre une rare trajectoire : celle d’un professionnel capable de marier rigueur journalistique et responsabilité publique, sans jamais trahir les principes d’indépendance et d’intégrité.
TS


