Une dame au nom de Louise Ndonga s’est confiée à notre consœur Rachel Kitsita pour dénoncer un certain Mose Isaac Mpoyi de l’église Liloba section Mombele (dans la commune de Limete) d’avoir violé sa fille de 15ans. Selon cette dame, le forfaiteur se vante d’être intouchable. A en croire la mère de la victime, le prophète Isaac Mpoyi (portant le titre religieux de Mose) l’avait téléphoné et lui avait demandé d’envoyer sa fille pour venir retirer de l’argent chez lui. Profitant de la rencontre avec avec la fille, monsieur Isaac Mpoyi a détourné la fille pour l’emmener dans une chambre hôtel.
Pour sa part, la victime a expliqué le stratagème mis en place par son bourreau Isaac Mpoyi pour abuser d’elle. « Il a demandé à maman de me passer le téléphone ensuite il m’a indiqué de venir sur la route Kapela (à Kalamu). Quand je suis arrivée, il m’a emmené dans une chambre d’hôtel et m’a rassuré qu’il ne ferait rien parce qu’il est un serviteur de Dieu. Et lorsque je me suis assise, il m’a donné une bouteille d’eau que j’ignorais ce qu’il avait mis dedans, et je me suis endormie juste après l’avoir bue« , a raconté la victime qui ajoute: « je me suis endormie de 12h jusqu’à 17h. A mon réveil, je me suis sentie bizarre et je lui ai posé la question de savoir ce qu’il avait fait de moi, il m’a dit m’avoir simplement tripoté et m’a menacé de représailles et a commencé me maudire si jamais je le dénonçais. ».
Toujours dans son témoignage, la victime a dit s’être rendue compte de la gravité de ce qui s’était passé avec Mose Isaac Mpoyi lorsqu’elle a vu l’écoulement du sang qui ne s’arrêtait pas pendant une semaine. « Je me suis retourné vers lui (Isaac Mpoyi) pour lui demander de nouveau ce qu’il avait fait de moi lorsque je m’endormais, c’est alors qu’il m’a avoué de m’avoir deviergé et qu’il est un serviteur de Dieu« , a-t-elle raconté.
Face à cet acte de viol sur fille, Madame Louise Ndonga a lancé un appel aux autorités compétentes de lui rendre justice pour sa fille abusée par Monsieur Isaac Mpoyi qui fait-fi de la justice et se dit intouchable dans un État de droit. Voici un cas qui doit interpeller les associations de la défense de la femme et jeune fille, surtout à l’approche du mois de la femme, de tels actes méritent des sanctions exemplaires afin de dissuader leurs auteurs et prévenir la production des nouveaux cas similaires.
Joseph E. NSEKA