Bien que l’on en parle souvent, mais la situation demeure statu quo ante. Chaque jour, les usagers des transports en commun à Kinshasa se doivent de payer le lourd tribut à cause des tarifs exorbitants des chauffeurs, sous la bénédiction des fameux « chargeurs ». Pour la même course, les prix varient selon des heures : 2.000Fc N’djili-ISC) et 1.500Fc (Ndjili-Victoire). L’unique raison de la variation des prix de course avancée par les conducteurs de taxi-bus reste : les embouteillages. Cette situation qui se ressemble à un calvaire inquiète les usagers dans la commune de N’djili qui proposent deux solutions pour finir avec ce phénomène : ajouter des bus Transco et créer des nouvelles voies de communication. « Sans cela, la situation va demeurer telle qu’elle est. Le secteur de transport à Kinshasa est dominé par le privé qui fait la loi« , a décrié un usager trouvé sur l’arrêt Sainte Thérèse à N’djili.
DES ACCIDENTS
Au-delà de la fluctuation des prix des courses, un autre souci se rapporte aux cas des accidents qui croissent dans la capitale. Cela est généralement dit par la violation du code de la route par les chauffeurs qui conduisent, pour la plupart, sous le guide de l’alcool frelaté en sachet appelé « supu na tolo ou zododo ». A cela, il faut ajouter la non-application flagrante de la mesure interdisant la circulation des camions poids-lourds avant 21h. On n’oublie pas l’accident mortel sur Mikondo (Kimbanseke) causé par un camion benne qui a percuté un taxi-bus et endeuillé des familles. Tous ces problèmes méritent d’éveiller l’attention des autorités provinciales, plus particulièrement le ministre provincial de Transports qui a la lourde responsabilité de remettre de l’ordre dans ce secteur.
Joseph E. NSEKA