Les robinets sont secs dans les communes de N’djili, Masina, et une partie de Matete depuis le vendredi 5 avril dernier. Selon les habitants de ces communes, l’eau n’a coulé de quelques gouttes que le dimanche au petit matin et la nuit.
Une habitante de la commune de N’djili explique ce à quoi ressemble leur vécu pendant ces trois jours sans eau dans le robinet. « C’est très difficile, nous nous sommes de mère d’enfants, nous avons besoin d’eau à tout moment pour la lessive, la vaisselle, mais là nous sommes bloqués…le peu de réserve que nous avons ne sert plus qu’à la cuisson et rien d’autre. », s’est ainsi confiée à notre reporter.
Elle a, par la même occasion, appelé les autorités étatiques et celles de la Regideso à prendre leurs responsabilités pour assurer une bonne desserte de l’eau à la population. « L’Etat et la Regideso doivent prendre leurs responsabilités (…) punir la population de cette façon c’est inhumain, car dit-on que l’eau c’est la vie. », a-t-elle lancée, avant de conclure : « Si l’État n’arrive plus, il n’a qu’à libéraliser le secteur.« .
Qui pourrait bien vivre près de trois jours sans eau? Voici à quoi ressemble actuellement le vécu de plusieurs ménages dans certaines communes de la capitale, Kinshasa. Pour le moment, aucune communication n’a été faite par la Regideso pour expliquer les raisons de cette pénurie en eau. Entre-temps, la population profite des eaux de la pluie pour s’approvisionner de cette denrée importantissime.
V.T