A peine entré en fonction du gouverneur ad intérim de la ville de Kinshasa, Gerard Mulumba dit Gecoco, a été lui-même ce vendredi 19 janvier 2024, sur le boulevard Triomphal pour décanter les embouteillages monstres sur cette voie de communication, précisément au croisement Triomphal et ex huilerie. Un acte exemplaire qui a eu l’approbation de nombreux Kinois qui ont salué l’initiative de l’autorité urbaine sur les réseaux.
Kinshasa, capitale de la RDC, est l’une des villes-si ce n’est pas la plus grande- qui battent les records des embouteillages. Le croisement du boulevard Triomphal et l’ex huilerie fait partie des points les plus frappés par les chassés croisés des véhicules et mototaxis, créant ainsi les bouchons. Aux heures de pointe, la route s’obstrue et la circulation devient très penible, souvent pour cause du non respect du code de la route par les conducteurs dont la plupart l’ignore même. Sans toutefois dedouaner les agents de Police de circulation routière (PCR) quelquefois fautifs.
C’est dans ce contexte que le gouverneur ai, Gecoco Mulumba est descendu en chair et en os sur le boulevard Triomphal ce vendredi 19 janvier pour décanter le bouchon dans ce coin de la ville. Placé à côté du Robot-roulage, Gecoco Mulumba a assuré la régulation de la circulation, avec des gestes adéquats, on se croirait un PCR de formation. Grâce à son intervention, les Kinois ont échappé de justesse aux embouteillages monstres devenus une routine.
A partir de cet acte, de nombreuses opinions des passagers ont convergé sur le fait que le problème des embouteillages à Kinshasa sont étroitement liés au manque de respect des règles de la route d’une part et de la rigueur des PCR, d’autre part. Cela étant, avec une prise de conscience de la part des conducteurs et une dose augmentée de la rigueur par les PCR, on peut don circuler aisément dans la capitale congolaise.
Mais pour y arriver, plusieurs Kinois pensent l’autorité urbaine doit peser de tout son poids et s’impliquer personnellement en prenant des mesures drastiques pour qu’il n’y ait plus des cas d’embouteillages de façon récurrente et habituelle dans la capitale, lesquels sont à la base même de la hausse des prix des courses.
Joseph E. NSEKA
