A PROPOS DE LA POLICE DE ROULAGE
Le numéro un de la Police Nationale ville province de Kinshasa, le Général Blaise Kilimbalimba, interdit aux policiers de circulation routière (Roulages) d’arrêter les conducteurs, sauf en cas d’accident. Il l’a annoncé au cours de la toute première réunion qu’il a présidée, vendredi 21 juillet 2023, à Kinshasa.
Par la même occasion, le général a promis d’étudier à fond le travail des roulages, qui, d’après lui, doivent essentiellement se » livrer à la régularisation ».
En dehors de cette décision, le commandant de la Police a annoncé la suspension des bureaux 2 à Kinshasa. » Aucun BS ne leur sera signé », a-t-il indiqué.
Il a réitéré sa détermination afin de juger les cas d’embouteillages dans la capitale. Tout en indiquant que d’autres mesures n’attendent que l’accord de sa hiérarchie, le Général Blaise Kilimbalimba a souligné que celles-ci seront encadrées par des agents qui seront déployés sur terrain.
Il sied de signaler qu’il est aussi prévu une réunion avec les différentes associations des chauffeurs de la ville province de Kinshasa.
DES ESCROCS QUI RANÇONNENT
Le commissariat provincial de la Police/Ville de Kinshasa informe l’opinion nationale que certains inciviques se font passer pour le commandant de la Ville de Kinshasa, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, pour rançonner des opérateurs économiques nationaux et étrangers qui ont choisi la République démocratique du Congo comme leur seconde patrie.
Dans un communiqué datant du 22 juillet 2023, le commissariat provincial de la police ville de Kinshasa rappelle que le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba est d’une probité morale irréprochable et ne peut jamais verser dans ces pratiques peu honorables.
En attendant de mettre la main sur ces personnes, il est demandé à tous les Congolais et aux expatriés de redoubler de vigilance pour ne pas tomber dans leur piège.
COULEURS PROMETTANTES
Blaise Kilimbalimba, a pris des mesures drastiques pour remettre de l’ordre dans l’exercice de services de la sécurité dans la capitale congolaise. Selon lui, ces mesures s’inscrivent dans l’idée de « juguler les embouteillages » dans la ville. Tout en promettant d’étudier à fond le travail des roulages qui « doivent essentiellement se livrer à la régulation », Blaise Kilimbalimba a insisté que « les policiers doivent changer leurs méthodes de travail ».
Nonobstant ces mesures drastiques prises par le tout nouveau chef de la Police-ville de Kinshasa, la question de fond demeure par rapport à l’activisme des agents de l’ordre, surtout ceux commis à la régulation de la circulation routière : à quoi joue la Police ? Sans prétendre y apporter des réponses indubitables, l’on peut constater que, sur les différentes artères de Kinshasa, des agents de la Police commettent d’énormes dégâts sur des conducteurs et autres usagers de la route. Sont-ils des complices ou, sinon, que font-ils exactement pour réguler la circulation ? Pourtant, à travers le Programme d’appui à la réforme de la Police (PARP), l’Union européenne accompagne le processus afin d’obtenir une Police réellement professionnelle en RDC.
Mais hélas ! Sur le terrain, certains agents se montrent encore réfractaires à la réforme et, par conséquent, le changement tarde à venir dans ce secteur. Sans sombrer dans un pessimisme béat, nous espérons que la nouvelle vision imprimée par le Commissaire divisionnaire de Kinshasa portera des fruits, et des fruits qui demeurent. Car la sécurité des personnes et de leurs biens passe essentiellement par cette réforme d’une Police disciplinée, qui est avant tout une question d’hommes et de femmes qui incarnent des valeurs citoyennes et morales.
J-P E