Kinshasa : Plusieurs coins de la capitale dans le noir, l’électricité est un luxe pour la population

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Tout enfant qui nait à Kinshasa (capitale de la Rdc) apprend dans ses premiers mots les vocables : délestage, « courant eye » qui veut dire « le courant est rétabli. », « eye faible »…et les enfants ont compris que le rétablissement de l’électricité mérite toujours d’être acclamé et célébré comme un but marqué dans un match de football.

Ce qui est triste, c’est que des nombreux ménages ne savent pas comment faire faire face, la nuit, à une chaleur accablante puisqu’on ne peut pas allumer son ventilateur ou climatiseur sans électricité, moins encore se désaltérer la gorge avec une boisson bien fraîche. Et cela ne date pas d’aujourd’hui ni du hier. La situation demeure statu quo ante. On dirait que l’unique société de l’électricité congolaise (Snel) n’arrive pas, à elle seule, à bien desservir la population.

Si Kinshasa qui est la capitale purge pour avoir une bonne électricité, on ne saura imaginer dans le fin fond du pays. D’ailleurs, certains bureaux de Snel appelés CVS sont souvent privés  d’électricité pour faire fonctionner leurs ordinateurs, ont appris à notre média les habitants du quartier 3 dans la commune de N’djili, se plaignant de recevoir le courant que 5 à 6 fois le mois. « Ce ne fait jamais 24 heures. », ont-ils précisé.

Quand est-ce que l’électricité cessera d’être une denrée exceptionnelle pour les Kinois, s’interrogent les abonnés de la Snel. Tout en soulignant que le manque d’électricité facilite la tâche aux criminels et d’autres groupes des délinquants qui préfèrent opérer dans l’obscurité. Il faut que cela cesse.
Joseph E. Nseka

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