Ce samedi 15 novembre 2025, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo prendra officiellement la présidence tournante de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), succédant à l’Angolais João Lourenço pour un mandat de deux ans.
La passation interviendra lors du 9e Sommet ordinaire des Chefs d’État et de gouvernement à Kinshasa, sous le thème : « Consolider la paix et la sécurité pour le développement durable dans la région des Grands Lacs ». Le Chef de l’État congolais prononcera un discours d’acceptation et clôturera les travaux du sommet.
Cette transition concerne aussi les organes de la CIRGL, notamment le Comité interministériel régional (CIMR), désormais dirigé par le ministre congolais de l’Intégration régionale, Floribert Anzuluni, qui a remplacé son homologue angolais Téte António lors de la 9e réunion du CIMR jeudi dernier.
Tshisekedi prend la présidence de la CIRGL dans un contexte régional sous tension
Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, prend officiellement la tête de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) ce samedi 15 novembre 2025, succédant à son homologue angolais João Lourenço. La cérémonie de passation se tient à Kinshasa, à l’occasion du 9e Sommet ordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de l’organisation.
Ce changement de leadership intervient dans un contexte géopolitique sensible, marqué par les tensions persistantes entre la RDC et le Rwanda, les violences armées dans l’Est congolais, ainsi que les crises humanitaires au Soudan du Sud. La RDC ambitionne de jouer un rôle moteur dans la consolidation de la paix, de la sécurité et du développement économique régional.
Créée en 2006 à Nairobi, la CIRGL regroupe 12 États membres : RDC, Angola, Burundi, Centrafrique, Congo, Kenya, Ouganda, Rwanda, Soudan du Sud, Soudan, Tanzanie et Zambie. Elle s’appuie sur le Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement adopté en 2006, qui constitue son cadre juridique et stratégique.
Par cette présidence tournante, Kinshasa entend renforcer les mécanismes de coopération régionale, notamment par le dialogue politique, la gestion concertée des conflits et la relance des initiatives économiques dans l’espace des Grands Lacs.
La rédaction VT


