Kinshasa: coupable de viol et mariage forcé, le pasteur Pierre Kasongo envoyé à la prison centrale de Makala

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Le pasteur principal de l’église primitive, Pierre Kasongo Kasambakana et son beau-père sont envoyés à la prison centrale de Makala, ce mardi 23 janvier 2024, sur décision du Parquet près la Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe. Il est reproché à ce pasteur de viol et mariage forcé.

Tout est parti de son douzième mariage avec une fille visiblement très mineure. Réputé polygame, le pasteur Pierre Kasongo est dégustateur des jeunes filles vierges qu’il prend en mariage. Sa doctrine promeut la polygamie et lui-même, il est le polygame en chef. Seulement que cette fois-ci, il a pêché dans les eaux troubles : sa dernière épouse, une certaine Meda, récemment donnée en mariage par son père, est mineure (moins de 18ans).

Après la publication sur la toile de la vidéo de son mariage avec la fille mineure, Meda, le Procureur près le Tribunal de paix de Moanda avait aussitôt émis un mandat d’amener contre le pasteur Kasongo Kasambakana, pour viol d’enfant. Une décision qui n’a visiblement pas été exécutée par la suite. En replique, le forfaiteur et le parent de la fille avaient fait des vidéos pour protester contre les allégations sur l’âge de l’épouse. Le père de la victime avait, toute honte bue, déclaré avoir donné volontiers sa fille en mariage à son pasteur Kas Kasambakana et que celle-ci aurait déjà atteint l’âge de la majorité.

Reprise de l’affaire par le parquet près la Cour d’Appel de KIN
Force est à la loi, dit-on. Après des enquêtes minutieusement menées par le Parquet près la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, le l’initiateur de l’église primitive et polygame en chef a été mis aux arrêts sur ordre du Procureur près cette juridiction depuis hier lundi 22 janvier. C’est donc à la suite de l’interrogatoire par le Procureur, que le pasteur Pierre Kas reconnu coupable de viol et mariage forcé. Ce dernier et le père de la fille sont, tous deux, envoyés en séjour à la prison centrale de Makala. Peut être que ça lui fera cogiter…
Joseph E. Nseka

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