Kidnapping à Kinshasa: le trafic d’organes vitaux, un phénomène réel qui fait de nombreuses victimes
La ville de Kinshasa est sous une insécurité qui monte crescendo. Tous les jours les cas d’enlèvement sont dénoncés sur les réseaux sociaux. Avant, les bourreaux exigeaient aux familles de leurs victimes des sommes colossales en guise des rançon à contre partie du relâchement de leur proie.
Mais, cette fois-ci, les criminels ont changé de tactique. Ils n’ont plus besoin d’argent, ce sont les organes vitaux tels que les reins, le cœur qu’ils retirent de leurs victimes et enterrent par la suite leurs corps sans vie. Une horreur sans précédente!
Selon le témoignage d’un des criminels pris par le filet de la Police nationale congolaise, ces kidnappeurs s’organisent à des réseaux bien équipés et financés. Ils utilisent des hommes comme des femmes pour opérer à l’aide des voitures voire taxis-motos. En outre, ils se servent des produits d’endormissement et des armes à feu pour neutraliser leurs proies.
Le ministère de l’intérieur et Sécurité et la Police nationale congolaise sont déterminés à en finir avec tous les réseaux de ces criminels qui trafiquent les organes vitaux. La population kinoise qui vit dans une peur bleue, continue à se mobiliser afin de multiplier les stratagèmes pour contrecarrer ce phénomène « diabolique » dit enlèvement.
Entre-temps, l’Hôtel de ville de Kinshasa avec le concours du ministère provincial des transports sont appelés à mettre sur pied des actions drastiques pour démanteler toutes ces bandes des criminels qui ont déjà fait assez de mal aux pauvres kinois. Force reste à la loi!
Joseno Nseka