Le ministère public a formulé son réquisitoire dans l’affaire l’opposant au pasteur Pierre Kasambakana poursuivi pour harcèlement sexuel, mariage forcé et atteinte aux mœurs. La partie civile a requis vingt ans de prison contre l’accusé et la fermeture de son lieu de culte dénommé église primitive, située sur la commune de Lingwala, dans le centre de Kinshasa.
Pour la défense du pasteur Pierre Kasambakana, leur client n’a pas épousé une mineure et que le mariage aurait été contracté de façon consentante. De ce fait, les avocats de l’accusé appellent le Tribunal de grande instance/Gombe de remettre en liberté leur client.
Pendant ce temps, le sieur Pierre Kasambakana et son beau-père sieur Mabiala Nzuzi, sont tous les deux détenus préventivement à la prison centrale de Makala. il est reproché à Nzuzi Mabiala le fait d’avoir donné en mariage une fille mineure à son collaborateur, pasteur Kasambakana.
De son côté, la victime Meda, épouse du pasteur Kasambakana, a fait récemment des vidéos pour contredire les affirmations des organisations des défenses des droits de la femme qui demandent à la justice de condamner le pasteur Kasambakana. La victime se plaint du fait de la détérioration des conditions de vie depuis l’arrestation de son père et son prétendu époux. Elle soutient par ailleurs qu’elle n’est pas mineure et qu’elle aurait consenti pour ce mariage.
Force reste à la loi, dit-on. La dernière décision reviendra aux juges après avoir écouté les deux parties au procès. Pour donner le verdict de ce procès, le TGI a renvoyé l’audience au 7 juin prochain. Les accusés seront-ils reconnus coupables ou innocents? Affaire à suivre…
Joseph E. Nseka