Le Réseau des Femmes de l’Enseignement Supérieur (REFESU) a organisé, mercredi 13 août 2025, une journée portes ouvertes à l’Institut National des Bâtiments et Travaux Publics (INBTP), sous le thème : « Résultats des recherches et de l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes filles ».
Dans son mot de bienvenue, le Directeur Général de l’INBTP, Docteur Ingénieur Cédrick Tshibangu Munyenze, a souligné que le thème choisi rappelle que le progrès scientifique et technologique ne peut être complet si la moitié de notre potentiel humain reste sous-exploité. Il a également indiqué que cela est stratégique pour l’avenir de notre pays.
« Ce thème reflète parfaitement la vision du Chef de l’État, Félix Tshisekedi Tshilombo, qui a placé l’égalité des chances et la promotion des compétences féminines au cœur de son action. Cela se traduit par la composition du nouveau gouvernement, où 31 % des membres sont des femmes occupant des portefeuilles stratégiques », a-t-il ajouté.
Selon Cédrick Tshibangu Munyenze, la recherche n’est pas l’apanage des hommes, mais un domaine où les femmes excellent. L’entrepreneuriat féminin, a-t-il indiqué, est un moteur essentiel pour l’économie congolaise.
Il a profité de l’occasion pour lancer un message d’encouragement aux femmes, jeunes filles, étudiantes et entrepreneures : « Agissez comme s’il était impossible d’échouer. Osez transformer vos idées en projets, vos projets en entreprises, et vos entreprises en solutions pour notre société. » Il a appelé les institutions à renforcer les passerelles entre formation, recherche et marché de l’emploi.
Promotion de la Femme dans l’Enseignement Supérieur
Pour sa part, la Coordonnatrice de REFESU, Catherine Eyaba, a souligné que son organisation regroupe les femmes travaillant au Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU). Représentée dans toutes les institutions de l’enseignement supérieur et universitaire de la RDC, REFESU a pour mission principale de promouvoir la femme de l’ESU et de renforcer le leadership féminin dans tous les domaines.
« Nous avons notamment pour objectif de créer un cadre juridique pour la formation des femmes, de lutter contre la discrimination dans l’avancement professionnel, de constituer une banque de données sur les compétences du personnel féminin de l’ESU et d’encourager la recherche et la formation des femmes travailleuses, des étudiantes et étudiants », a précisé Catherine Eyaba.
Elle a également mentionné l’importance de renforcer la citoyenneté des femmes de l’ESU en tant qu’actrices de développement, d’initier des activités génératrices de revenus (AGR) et de rendre visible le rôle des femmes dans la reconstruction de la société.
« L’investissement dans le capital humain pour un développement durable et rentable au sein du REFESU » a été développé par la Professeure Nicole Ntumba Bwatshia, qui a souligné que les femmes doivent continuer à exhiber leurs potentiels, valeurs et performances, même dans des domaines où leur présence est rare.
« Il faut marier la théorie à la pratique, car les femmes doivent prendre conscience de leur valeur et être réellement prises en considération », a-t-elle affirmé.
Pour les femmes chercheuses, elle les a encouragées à poursuivre leurs recherches, car c’est en cherchant que l’on trouve la lumière. « Nous allons continuer à œuvrer pour que ces femmes soient reconnues et considérées à leur juste valeur », a-t-elle conclu.
Il convient de signaler qu’au cours de cette journée riche en échanges, les femmes du secteur de l’ESU ont exposé leurs produits.
TS