La pluie qui s’est abattue dans la nuit de samedi à dimanche 15 octobre dernier a endommagé une centaine d’abris des déplacés du site de Nyamusasi dans la chefferie de Bahema Banywagi dans le territoire de Djugu (Ituri).
Les victimes racontent qu’une forte pluie accompagnée d’ un vent violent a rajouté du drame au malheur. Des familles passent nuit à la merci du froid et de la chaleur, craignant fortement une autre pluie du genre.
On dénombre à peu près 117 abris des déplacés du site de Nyamusasi, proche de Tchomia à environ 60 kilomètres au sud de Bunia, qui ont été emportés par ce vent violent qui a soufflé dans la plaine du lac Albert. D’autres habitations, qui étaient vétustes, sont délabrées. D’autres sont coincées sous un hangar, destiné à l’accueil de nouveaux déplacés.
A ce problème de logement, il faut rajouter celui de la carence des vivres à laquelle près de cinq mille déplacés font face. Cela rend la situation davantage plus délicate et nécessite une urgence.
La société civile de cette partie du pays décrie l’abandon des déplacés qui peinent à trouver de quoi survivre avec depuis la suspension de l’aide humanitaire, il y a environ six mois. Elle souligne que des enfants et des personnes de troisième âge, qui ne supportent pas ces conditions de vie minables, tombent souvent malades.
Un appel au secours est lancé par ces déplacés au gouvernement pour rétablir la paix dans leurs villages d’origine à Djugu, toujours sous l’occupation des groupes armés.
De son côté, la société civile locale et le service de protection civile plaident pour une aide d’urgence en faveur de ces sinistrés pour la reconstruction de leurs abris.
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