Le Tribunal arbitral de Sport (TAS) vient de trancher concernant la décision du comité de normalisation de la Fédération congolaise de football association (Fecofa). En effet, le TAS exige la Fecofa, à travers une correspondance, de poursuivre le championnat national.
Cette réponse du TAS fait suite à la requête du TP Mazembe qui a déploré le fait que le Comité de normalisation de la Fecofa, dirigé à l’époque par Dieudonné Sambi, a fait arrêter le championnat 2024-2025 à la date du 30 juin dernier, alors que la date butoire était fixée au 31 juillet prochain.
Le TAS a exigé à la Linafoot de reprendre le championnat jusqu’au 31 juillet prochain pour boucler en bonne et due forme son championnat, à l’issue duquel les trois représentants africains seront connus.
Un basculement du classement
Actuellement le classement de trois premiers, qualifiés aux interclubs de la CAF, se présente comme suit : Les Aigles du Congo, le FC Lupopo et l’As Maniema Union.
Et si jamais le championnat reprenait, ce classement pourrait connaitre un basculement et voir peut-être d’autres clubs tels que TP Mazembe et DCMP reprendre le haut du classement : un spectacle désolant qui peut conduire à des sanctions de l’instance faîtière internationale contre la Fecofa.
Un retour improbable
A 15 jours de la fin du mois de juillet, dont la clôture du championnat est prévue pour le 31 de ce mois, il semble quasiment impossible pour la nouvelle équipe dirigeante du Conor de la Fecofa de poursuivre le championnat.
Le constat est que plusieurs joueurs ont vu leurs contrats avec leurs clubs respectifs arrivés à leur terme. Sur le marché des transferts, certains joueurs ont déjà signé pour des nouveaux clubs au pays comme ailleurs. D’autres joueurs, par ailleurs, sont allés en vacances ou après avoir été libérés par leurs clubs et d’autres encore attendent de répondre à la convocation de la sélection A’ en vue du Championnat des nations qui débute en août.
Tous ces facteurs laissent comprendre qu’un retour de la phase de Play-off de la Linafoot pour se boucler en date du 31 juillet 2025, relève en tout cas du domaine de l’impossibilité. A la Fecofa d’être prête à payer le prix des décisions disproportionnées.
Enock Nseka