Insécurité grandissante dans la capitale: Kinshasa sous la menace des « mobondo »

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Insécurité grandissante dans la capitale: Kinshasa sous la menace des « mobondo »

Un groupe de milice mobondo pris dans le filet de l’armée congolaise

Des rumeurs de plus en plus persistantes font état de la présence des jeunes inciviques , dénommés « mobondo » qui seraient en train d’infiltrer la capitale congolaise . Selon toujours ces rumeurs, on signale la présence de ces jeunes, qui combattent l’ordre établi (pour on ne sait quelles raisons) sont signalés tantôt à Maluku, tantôt à Mbakana ou au plateau des Bateke.Ce qui est vrai, ce que ces « mobondo » existent. Pas plus tard que la semaine dernière, ils ont massacré quelques militaires dans la province du Kwango, dont un colonel.

Curieusement, l’armée jusqu’à présent, reste impuissante à maîtriser ces hors la loi, armés de machettes et de fusils artisanaux. En fait, qui sont ces « mobondo » ? Au départ, c’étaient des gens appartenant à la tribu Yaka, qui se sont révoltés contre les agissements des Yeke au Mai-Ndombe et au Kwilu, où ils se sont affrontés violemment à Kwamouth et à Bagata pour des questions foncières. Curieusement, ces échauffourées se sont transformées maintenant en presqu’une révolte contre le gouvernement.

Actuellement, on ne peut vraiment mettre en cause les seuls Yaka, car des informations recoupées signalent que des jeunes aigris de tous les recoins se sont transformés en coupeurs de routes, en bandits de grand chemin pour des intérêts personnels, qui ne sont nullement politiques. A croire que des mains noires se cachent derrière ces « mobondo » et possèdent un agenda caché. Qui pourrait se résumer peut-être dans l’objectif de perturber la tenue des élections prévues en décembre prochain. S’il en était ainsi, il y a lieu que le gouvernement prenne dès maintenant des mesures énergétiques pour étouffer dans l’œuf cette rébellion qui ne dit pas son nom, mais qui existe pourtant.

Après les provinces du Nord et Sud-Kivu, du Tanganyika, de l’Ituri, Kinshasa serait-elle la nouvelle cible des ennemis de la République ? Tout le laisse penser. IL faut donc mettre le holà à cette aventure alors qu’il est encore temps.

Kalume Ben Atar

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