Depuis un moment, la ville-province de Kinshasa est devenu le foyer de l’insécurité causée par des bandits à mains armée. Si l’opération « Ndobo » a sensiblement réduit l’ampleur des Kuluna, cette fois-ci le braquage a repris la main et de plus belle.
A l’instar des communes de Matete, Lingwala, Lemba, Ngiri-Ngiri, Kasa-Vubu…la commune de Selembao est fortement touchée par ces cas de braquage. Selon le bourgmestre de cette municipalité, trois cas de braquage ont été enregistrés en l’espace de 72 heures à Selembao, causant la mort d’un policier.
Comme pour un autre cas précédent dans la même commune, les criminels se sont attaqués des shops (maisons de vente de crédits et change monnaie). Matthias Womumu, bourgmestre de Selembao, a fait que le policier nommé Pululu a été blessé et décédé à l’hôpital de Légion nationale d’intervention suite à l’hémorragie.
« Le dernier cas est survenu dans la nuit de jeudi, aux environs de dix-neuf heures, dans le quartier Ngobila, au niveau d’un arrêt de bus dénommé : Fulu, où de malfrats non autrement identifiés, estimés à six, ont fait irruption dans un shop baptisé M3 » , a rapporté l’autorité municipale à l’ACP.
Déjà en mars dernier, un cambiste au nom de Léonard Mbuta avait été abattu en son lieu de travail, à Selembao, lors d’un braquage orchestré contre son bureau de change, par des criminels qui avaient emporté de l’argent.
Ça en fait de trop! Ce phénomène qui a pris une vitesse de croisière commence à impacter négativement le secteur de change à Kinshasa. Les tenanciers des shops et bureaux de change, oeuvrant dans la capitale, sont désormais sur le qui-vive craignant pour leur sécurité. Certains affectés par ces cas de braquage, ont préféré suspendre leurs activités, en attendant que les autorités compétentes prennent des mesures de sécurité proportionnelles, afin d’éradiquer ce fléau.
Enock Nseka
