Guerre russo-ukrainienne

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Rdc: une économie trop parasite?

La situation continue d’aller de mal en pis. Il n’y a pas un jour qui passe sans apprendre l’augmentation des biens et services en République démocratique du Congo.

Tout est en haut. C’est même l’une des raisons qui ont précipité le départ du ministre national de l’Economie. Est-ce vraiment la solution ? On n’en pense pas moins. Parce que la situation ne semble pas s’améliorer.

Selon les experts en économie, il est probable que les prix des biens continuront à connaître une flambée vertigineuse. Ce qui veut dire: on n’est qu’à la moitié de l’apocalypse.

Malgré que la population crie déjà au secours, l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, FAO craint une crise de famine en Afrique. La cause: l’invasion russe en Ukraine.

La Russie et l’Ukraine, deux grands pays exportateurs des céréales principalement le blé et des huiles végétales; y compris également le gaz et le pétrole pour le premier cité.

L’indice des prix présenté par le FAO indique une augmentation inédite au mois de mars avec 12,6% sur un même mois. Un record depuis la création de ladite organisation en 1990.

Un riche qui s’ignore

En RdC, tous les produits alimentaires sont en hausse. Même ceux produits localement notamment le maïs, le manioc, l’huile de palme, les cacahuètes etc.

Plus d’un congolais ne sait à quel saint se vouer. À l’idée de savoir que les denrées alimentaires peuvent encore augmenter, plusieurs ménages à faible pouvoir d’achat redoutent le pire. 

Pour certains observateurs, l’économie de la RdC serait trop dépendante de l’extérieur.

Un pays immense avec des terres arables à profusion, potentiellement l’un des plus grands exportateurs des produits agricoles, qui vit aux dépens de l’extérieur.

Avec les lacs les plus poissonneux, la RdC exporte des poissons en provenance de la Namibie. « Un sacrilège », avait laissé entendre un analyste économique.

Cependant, l’économie congolaise repose essentiellement sur les minerais. Socle du budget national.

Pourtant, en se concentrant sur l’agriculture, le pays peut atteindre le plafond dans la mobilisation des recettes.

Triste est de constater que les efforts du gouvernement sont dirigés vers d’autres secteurs, qui malheureusement rapportent peu au pays.

En dépit de la débâcle du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, le relancement sous un autre format d’un tel projet s’avère salvateur pour le pays.

Dans des moments où le monde est frappé de plein fouet par la hausse des céréales et huiles végétales, la RdC aurait fait une bonne relève exportatrice.

Par ailleurs, le pays qui pouvait suppléer la rareté des produits agricoles, est lui-même l’une des grandes victimes. Quoi de plus logique de le qualifier d’un riche qui s’ignore. Au gouvernement d’y penser.

Enock Nseka

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