Depuis la prise des villes de Goma et Bukavu ainsi que de plusieurs autres localités par les rebelles du M23-AFC soutenus par le Rwanda, l’Est de la RDC est devenu un « abattoir humain » . Ceux qui se sont proclamés des libérateurs, se révèlent être des vrais bourreaux de la population.
Chaque jour, la population, se trouvant dans des zones sous contrôle de la rébellion, subit de plus en plus des pertes en vies humaines, dues aux massacres; en plus, des extorsions de leurs biens. Cette situation plonge celle-ci dans une souffrance indescriptible.
D’après une déclaration du haut-commissaire des Nations-Unies, Volker Turk, les rebelles du M23-AFC ont tué au moins 319 civils, dont 48 femmes et 19 enfants, le mois dernier. Ces données font suite aux témoignages « de première main » récoltés par cette organisation.
Ces massacres sont perpétrés par les M23-AFC, alors que les négociations se poursuivent entre leurs leaders et les représentants du gouvernement congolais, à Doha (Qatar), en vue de faciliter un retour total de la paix dans la partie-Est du Congo.
Ce contexte rend davantage la résolution de la crise sécuritaire incertaine par le moyen du dialogue, car ces massacres ne font qu’élargir le bilan des crimes contre l’humanité commis à l’endroit des populations civiles.
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