Le Conseil national de la couverture santé universelle « CN-CSU » procède depuis le 29 novembre dernier à la distribution des équipements de santé dans différentes formations sanitaires de la capitale congolaise. La première étape de cette campagne est la remise des kits à l’hôpital militaire Camp colonel Tshatshi suivi de celui central du camp Kokolo. Cet appui entre dans le cadre de la couverture santé universelle, dans son volet gratuité de l’accouchement tel qu’annoncé le 5 septembre par le président de la République Félix Tshisekedi.
Après l’hôpital militaire Tshatshi, c’est celui central du camp Kokolo de recevoir vendredi 1er décembre à son tour des équipements de santé dans le cadre de la gratuité de la maternité.
Dans ce lot, on compte des lits d’accouchement et d’hospitalisation modernes, des boîtes d’accouchement, des tambours de stérilisation, des couveuses, des médicaments.
Ce programme de distribution des kits sanitaires, vise ainsi à améliorer le plateau technique des hôpitaux qui couvrent la gratuité de la maternité, a dit le Directeur Général du fonds de promotion pour la santé, Marius Mika Nyembo
« La remise de ces matériels vise à améliorer rien d’autres que les plateaux techniques des institutions qui abritent la gratuité des accouchements et des soins desnouveau-nés. Et donc, nous allons nous décliner progressivement dans d’autres zones de santé et formations sanitaires pour rendre cette réforme effective, comme le veut le chef de l’Etat ».
Satisfait, Denis Kikobya, commandant de brigade de l’hôpital militaire central a remercié le chef de l’Etat pour cette initiative. « Nous avons réceptionné un premier lot d’équipements, une large satisfaction au regard de cet appui que le commandant suprême accorde à travers le pays dans les formations médicales, particulièrement chez nous ».
À cette même occasion, est intervenue la visite du bâtiment rénové de cette institution hospitalière, motif de fierté pour le Dr Polydore Mbongani de saluer l’effectivité de la couverture santé universelle. « Nous venons de visiter un bloc opératoire moderne et dont les équipements sont en voie d’être délivrés et vont servir non seulement à prendre soin des blessés de guerre, mais aussi celui de nos mamans qui viennent d’accoucher et même dans les cas des complications comme les opérations de césarienne et autres interventions chirurgicales ».
Après le camp Kokolo, ce programme se poursuivra à l’hôpital de police du camp Lufungula.
Margarita Rosa Ngoy