Grâce à l’Inspection générale des Finances

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Plus de 812 millions d’USD détournés mensuellement à la Fonction publique

  C’est à n’y rie, comprendre et surtout à y perdre son latin. En effet, comment se fait-il que dans la Fonction publique, malgré tous les contrôles effectués, existent toujours des doublons, des numéros matricules fantaisistes, incorrects dans les fichiers ?

Heureusement, les services de l’Inspection générale des Finances, pilotés par l’infatigable et clairvoyant Jules Alingete Kwey, Inspecteur général et chef de service, ne désarment pas. Ils viennent de mettre à jour  961 agents chargés du traitement de la paie se retrouvant sur des listes de plusieurs ministères. Donc, un réseau maffieux qui couvre depuis plusieurs années des malversations dans la Fonction publique, les Forces armées de la République démocratique eu Congo, la Police Nationale, e Secope et les secrétariats généraux de l’Administration publique.

De l’audit initié par l’Inspection générale des Finances, il ressort que 145.604 agents , payés en plus, disposent des numéros matricules incorrects, fantaisistes et fabriqués mensuellement pour le besoin de la paie, 53.328 agents ont plus d’un numéro matricule avec le même numéro, 93.356  agents partagent le même numéro matricule avec d’autres agents, tandis que 43.725 agents sont payés dans figurer les listes de paie de plusieurs ministères.

C’est un vaste réseau de maffieux que vient de découvrir les services de l’Inspection générale des Finances et dont les noms des responsables seront instamment remis à la justice.

Cette maffia fait perdre à l’Etat congolais à peu près 148. 999.749.440, 95 francs congolais chaque mois. Une importante somme qui pourrait servir au recrutement de plusieurs fonctionnaires, agents de police ou éléments de l’armée au moment où le pays en a grandement besoin. Maintenant que le lièvre a été levé par l’Inspection générale des Finances, l’opinion nationale aimerait savoir que les noms de ces assassins des finances publiques soient révélés publiquement, et surtout qu’ils soient sévèrement punis par la justice.

Kalume Ben Atar

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