Gouvernorat de Kinshasa : Daniel Bumba estime être évalué à sa juste valeur en février 2025

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Entré en fonction au mois d’aout, le gouverneur de la ville-province de Kinshasa Daniel Bumba Lubaki, estime qu’il est trop tôt pour que les Kinois se rendent compte des efforts qu’il déploie pour tenir ses promesses afin d’assainir Kinshasa. Par le biais de son opération « coup de poing » et de son slogan « Kin ezo bonga ». Par contre, le gouverneur adoubé par le désormais contesté dans son parti, Augustin Kabuya, aimerait bien que ses administrés lui accordent un délai raisonnable – six mois par exemple- donc aux alentours de février 2025 pour l’évaluer.

Il compte sur la mobilisation de 1,8 milliard de dollars annuellement pour assainir Kinshasa.

Avec cette cagnotte, Lubaki entend mener des actions concrètes pour lutter contre la pollution sonore, les marchés pirates, les garages en plein air, les embouteillages, l’éclairage public, le kulunisme, et l’enclavement de certains quartiers dans les communes.

Parlant notoirement des embouteillages et de l’enclavement, le numéro un de Kinshasa compte sur 62 km de routes à bétonner (dont deux dans la commune de Makala) pour venir à bout de ces deux phénomènes. Il mettra tous ses efforts pour que la commune de Kisenso, les quartiers Kimwenza (Mont Ngafula), Mokali et Bikuku (Kimbanseke) puissent bénéficier d’une mobilité convenable et être reliés aux autres municipalités.

Daniel Bumba Lubaki n’est certes pas un fieffé menteur qui à la longue finit par croire à ses propres mensonges. Mais, toujours est-il qu’on a du mal à le croire au vu du poids des travaux à effectuer pour rendre Kinshasa plus vivable, plus sain, plus humain. Quant à l’éclairage public, force est de considérer cela comme une chimère dans le chef du gouverneur Lubaki. En effet, sur ce point, il faut compter avec les défaillances de la SNEL qui a déjà du mal à desservir ses abonnés. Comment pourra-t-elle accompagner Bumba dans ses efforts ?

Dans six mois, ou Daniel Bumba aura réussi son pari- ou du moins, en aura surmonté une large part- ou alors, aura le courage de donner sa démission, s’il en a le courage et la dignité. Car, il n’est pas bon pour un gouverneur d’affronter au quotidien le mépris de ses administrés.

Kalume Ben Atar        

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