Goma : La population très remontée suite à l’abattage d’une femme au quartier Bujovu

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Dans la ville de Goma, province du Nord-Kivu, la population ne décolère pas après qu’une femme a été abattue, la nuit du lundi 1er au mardi 2 juillet 2024, par des bandits armés au quartier Bujovu. Ces assaillants auraient descendu la victime non loin de son domicile lors d’une opération de cambriolage.

En guise de protestation, la population a lancé des manifestations dans la matinée du mardi 2 juillet 2024, pour dénoncer ce nième crime lâche et odieux, dans la ville de Goma qui enregistre de plus en plus des cas de meurtre, suscitant un grand émoi des habitants.

Selon un membre de la famille de Madame Nyabade (la victime) qui s’est confié à l’Actualite.cd, les criminels, venus en grand nombre, se seraient introduits dans la maison de la victime vers 1h, munis d’armes à feu et armes blanches.

« Ils nous ont demandé où se trouvait l’un des jumeaux de la maison, nous avons répondu qu’il avait été tué. Après qu’ils ont sillonné la maison, ils ont emmené avec eux la victime et l’ont tué par balle. Sur son corps, nous avons constaté qu’elle a été découpée à la machette » , a témoigné tristement ce membre de la famille de la victime.

Le témoin déplore que les éléments de force de l’ordre ne sont pas intervenus pour sauver la victime malgré ses cris de secours. « Elle était en train de crier : au secours, ils partent avec moi (…)  » , a-t-il rapporté.

Un autre membre de la famille a fait savoir à nos confrères que le mari de la défunte aurait été blessé et leur fils tué l’année passée dans les mêmes circonstances. « Il y a de cela un an, le mari de la défunte, Monsieur Kalume avait été blessé par balle sur son pied, son enfant, Jordan, tué par balle et une somme d’argent volé par cambriolage chez lui. » , a-t-il rapporté, affirmant que la famille est « inconsable » .

La famille de Madame Nyabade tout comme la population a dit « assez » aux crimes dans la ville de Goma. Aux forces de l’ordre et à la justice de prendre cette situation à bras le corps pour mettre fin à ces actes barbares.

Joseph E. Nseka

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