Un troisième méga rendez-vous au féminin
C’est déjà devenu une coutume pour les femmes des médias, en particulier, et les femmes congolaises en général. Cette année, l’Association congolaise des Femmes de la Presse écrite (ACOFEPE) et l’Union congolaise des Femmes des Médias (UCOFEM) organisent une troisième édition de la Foire des femmes des médias du 09 au 11 mars, au chapiteau du collège Boboto, à Gombe (Kinshasa).
Pour l’édition 2022, cette foire est inscrite sous le thème : « Promotion de l’autonomisation de la femme et du développement durable : un engagement pour la femme de média ». Par ailleurs, elle présente, comme des années précédentes, un programme riche avec l’organisation de table-ronde, les expositions dans les stands, le networking et animation.
Son but est de mettre en valeur le travail et les réalisations de la femme congolaise, et plus précisément de celle des médias œuvrant en République démocratique du Congo. Toutefois, celle-ci s’ouvre également aux organisations de défense et de promotion de la liberté de la presse, celles de défense des droits des femmes de médias ainsi qu’aux institutions publiques.
Toujours dans sa démarche de faire prévaloir le rôle de la femme dans le fonctionnement des médias, la Foire des femmes des médias voit aussi une participation considérable des hommes, qui viennent témoigner de leur apport dans le combat de l’égalité du genre.
En outre, il appert de signaler que cette grande activité des femmes connait l’appui technique du programme Media Sector Development Activity (MSDA), mais également des plusieurs autres sponsors.
En effet, s’appuyant sur les thèmes international et national retenus pour le mois de mars 2022, cette foire développera, au cours de ce tridum, trois sous-thèmes sur l’apport des femmes des médias dans les questions relatives au changement climatique ; la promotion d’égalité des sexes en milieu professionnel en RdC ; enfin, l’autonomisation de la femme et jeune fille en RdC.
Rappelons que la foire sera d’accès public pour toute personne désirant comprendre le travail des femmes dans l’espace médiatique congolais. Cela étant dit, on ne peut que souhaiter bienvenu à toutes et à tous !
Enock Nseka