Focus sur la tournée du président Tshisekedi

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Le Président Félix Tshisekedi séjourne à Kananga avant De rallier Mbuji-mayi 

Félix Tshisekedi, président de la RDC

Le chef de l’Etat a entrepris une visite d’itinérance et de  routine  de 24 heures dans la province du Kasaï Central. So dernier passage dans cette province remonte à novembre 2022. Il est arrivé vendredi 24 juin en fin d’après-midi à Kananga, chef-lieu de cette entité provinciale.

Comme d’habituée, Fatshi a eu droit à un accueil chaleureux de la population, massée pour la circonstance à l’aéroport national de Lungandu. Tandis qu’une marée humaine s’est spontanément mobilisée et massée le long de l’artère principale de la ville de Kananga pour lui souhaiter la bienvenue.

Si le président Tshisekedi n’a pas tenu de meeting, néanmoins, il a lancé les travaux de lutte antiérosive sur le site de la gare de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) à l’entrée du quartier des affaires devant des milliers de Kanangais, qui estiment à juste titre que leurs problèmes d‘érosion vont prendre fin.

Financés à hauteur de 100 millions USD, ces travaux d’urgence sur le site de la SNCC, MONUSCO et au PK 706 s’inscrivent dans le cadre du Projet d’urgence et de résilience urbaine de Kananga ( PURUK).

Pour le responsable provincial de l’Office des voiries et drainage (OVD), ceux-ci concernent la construction de gros collecteurs, la stabilisation de talus et la plantation des 

plantes antiérosives.

La vice-présidente de la Banque mondiale Victoria Kwakwa a fait partie de la délégation qui a accompagné le chef de l’Etat. Soulignons que c’est son institution qui a financé le PURUK. Elle a réitéré que le partenariat BM-RDC est très important pour son institution financière.

Elle a ajouté que le financement du PURUK est un des nombreux parmi les autres projets d’intérêt vital et communautaire financé par le groupe de la Banque mondiale   dans l’espace Grand Kasaï.

Ces travaux d’urgence vont permettre de sauver la ville de Kananga et toute la province d’un éventuel enclavement total en cas de la coupure de route nationale numéro 1 et de la voie ferrée qui mène vers le Grand Katanga.

Avant de poursuivre sa mission à Mbuji-mayi, le président Tshisekedi a visité ce samedi plusieurs chantiers lancés l’année dernière. Une manière pour lui de constater personnellement leur état d’avancement.

C’est ainsi que tour à tour, il s’est rendu à l’ex-Athénée royal de Kananga où plusieurs anciens bâtiments sont en réfection, tandis que six autres nouveaux, d’une capacité d’accueil de 10.000 élèves sont en construction.

Ensuite, il a visité le site de construction de la nouvelle morgue de Kananga pouvant contenir 54 corps. L’ancienne morgue ne pouvait accueillir que 9 corps.

Enfin, Tshisekedi a bouclé sa tournée d’inspection par la visite du chantier de la nouvelle Université de Kananga en construction. Déjà de majestueux bâtiments sortent du site de  ce campus universitaire.

 A Mbuji-Mayi, le président a participé à la célébration des 25 ans d’épiscopat de Mgr Bernard Kasanda

Au stade Kashala Bonzola, plus de 40 000 personnes ont envahi cette arène sportive pour assister à une messe d’action de grâce du jubilé d’argent de Mgr Bernard-Emmanuel Kasanda, évêque du diocèse de cette ville, qui totalise 25 ans d’épiscopat. Le président Félix Tshisekedi, chrétien convaincu et fidèle de l’Eglise Philadelphie a communié avec les catholique du chef-lieu de la province du  Kasaï-Oriental.

Dans son homélie, Mgr Kasanda a exhorté la population de cette province à « prier Dieu pour qu’il lui accorde longévité afin de continuer à faire du bien ».

Avant d’ajouter : « Le respect, la droiture, la vérité, l’amour du Congo et des Congolais sont vos qualités. Votre présence est un immense honneur fait à ma pauvre personne et à toute l’église. Mon peuple et moi , nous t’aimons »,

Répliquant à cette profession de foi, le président Tshisekedi a déclaré : « L’Etat et l’église ont l’obligation de collaborer. Parmi vous, certains ont pris une tendance dangereuse qui pourrait nous diviser. Je n’accepterai pas une telle dérive ».

Micha Kisalasala

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