A propos des récents événements survenus à l’UPN. Autant nous nous abstenons de commenter les conclusions du rapport de l’IGF, car n’ayant pas qualité, autant nous condamnons très fermement le traitement dégradant infligé à la Rectrice Anastasie Masanga Maponda.
Le rapport de l’IGF n’avait pas comme destinataire la communauté upnienne, mais des autorités compétentes. Il n’appartenait donc pas à cette communauté de traiter comme tel la rectrice dans son état. Nous ne sommes pas dans une jungle, mais dans un État de droit où l’on sait qui doit faire quoi. Il est donc inadmissible que dans notre Université Pédagogique, les étudiants, auxquels se sont certainement mêlés d’autres agitateurs non autrement identifiés, se soient comportés comme nous l’avons suivi par des réseaux sociaux.
Quel exemple les pédagogues, les éducateurs ont-ils donné à des non-pédagogues, des non-éducateurs? On ne devrait pas se réjouir d’un tel comportement qui pourrait dégénérer et être récupéré par des ennemis de la paix pour mettre le pays à feu et à sang dans cette période précise. Nous rendons gloire à Dieu que la rectrice s’en soit sortie sans trop de dommages corporels, mais toutefois le préjudice moral est là.
Professeur Dr André Bokundoa, président national de l’ECC