« La Snel ne sait que produire des factures. C’est le seul service qui prend au sérieux son travail. Le courant? On l’a de temps à autres, rarement. », le cri de détresse d’un abonné déçu. Le dénonciateur est un abonné vivant dans la commune de N’djili quartier 3. Il révèle que l’électricité est une denrée très rare. « Dans notre quartier, le courant arrive entre quatre ou cinq fois par mois, et pas toute une journée lors de ces quelques fois. », a-t-il renchéri.
Son indignation arrive du fait qu’il payait la facture à un prix bas. Subitement, le CVS décide de retenir sa facture pour motif : le montant est jugé très bas, alors que c’est eux-mêmes qui fixent les montants dans les factures. Aussi, s’interroge-t-il, le montant est bas par rapport à quelle électricité consommée ?
Et autour d’un agent du CVS de répondre : « on taxe toujours comme ça toutes les habitations de ce coin. Pour toi c’est vraiment très bas. ». Pour corriger soit disant « l’erreur » de cette facture, ils ont fixé deux jours le temps pour le faire, mais paradoxe, le client revient le jour convenu, cet agent de la Snel, en charge de contentieux des factures, fait savoir que ce petit travail n’est pas encore fait parce que le CVS est privé du courant : donc, un ou deux jours sans électricité. Mais, disaient-ils que le montant de la facture était trop bas, alors qu’eux-mêmes manquent le courant pour bien travailler. Maintient, sur base de quoi taxent-ils leurs clients?
Pour finir, cet abonné ne refuse pas que la Snel augmente sa facturation, mais la qualité de ses services doit aussi suivre. Car, la population en a marre de payer pour l’électricité qu’elle n’utilise que très rarement.
Erataka te