La population congolaise inquiétée par l’inaction du gouvernement
Alors que le ministre de l’Economie nationale avait promis à la population de ne ménager aucun effort pour obtenir la baisse des prix des denrées alimentaires et d’autres produits de première necéssité, le panier de la ménagère ne fait que souffrir au jour le jour.
A Kinshasa comme dans d’autres provinces, plusieurs produits de première nécessité connaissent une flambée vertigineuse des prix. Par exemple le sac de semoule qui se vendait à 47.000 FC, au mois de décembre, est passé à 51.000 FC cette dernière semaine. C’est aussi le cas d’un bidon d’huile de cuisine de 5 litres, qui passe de 19.000 FC à 23.500 FC.
C’est le cas pour plusieurs autres produits. « 1kg (kilogramme) de poisson qu’on achetait à 6.000 FC, se vend aujourd’hui à 7.000 FC. On apprend à vivre avec cette situation malgré tout. Le gouvernement ne dit mot », nous confie une femme devant un vivre-frais à Kalamu.
Les raisons expliquant cette flambée des prix aux marchés demeurent jusque-là méconnues par la population. Alors que le taux de change connait depuis des mois une certaine stabilité, qu’est-ce qui explique cette inflation ?
Comme l’on dirait : « qui dit mot, consent ». Le silence criantdu gouvernement face à la hausse des prix des produits de première nécessité le rend complices de la souffrance de la population. Qu’on se le dise, le social va mal en RdC.
A l’approche des élections au pays, l’implication du président de la République, par la stimulation du gouvernement, pour résoudre le problème de la hausse des prix de première nécessité, s’avère déterminant. Lui, dont la vision politique se veut de servir avant tout le peuple.
Enock Nseka