Une semaine décisive pour le gouvernement et les pétroliers
La semaine en cours s’annonce très décisive pour l’établissement du nouveau tarif de vente du carburant à travers la République démocratique du Congo. Les yeux des conducteurs des véhicules et motocyclistes sont toujours fixés sur les panneaux indicateurs des prix dans des stations. Rien n’est changé pour le moment.
Le prix d’essence à la pompe est maintenu à 2110 CDF, sauf pour quelques vendeurs véreux qui proposent discrètement des « prix volontaires » aux acheteurs.
Il faut rappeler que depuis le début du mois d’avril, on observe une difficulté pour les conducteurs des taxis bus comme des motos de s’approvisionner en carburant.
Au depart, la situation qui s’agissait d’un simple retard de distribution des carburants dans des sociétés de commercialisation, va inévitablement basculer à une hausse du prix d’essence, à l’allure où vont les choses.
Pour Emery Mbansthi Bope, président du regroupement des sociétés pétrolières, l’augmentation du prix du carburant n’est plus qu’une question de temps.
Une hypothèse que le ministre des Hydrocarbures Didier Budimbu n’avait pas écartée lors de ses récentes interventions médiatiques.
De ce fait, Emery Mbansthi annonce d’intenses pourparlers au début de la semaine en cours entre le gouvernement et les pétroliers afin de fixer un prix devant permettre à tout le monde de continuer à travailler normalement.
Tenir compte du pouvoir d’achat et de la situation actuelle, sont deux choses qui aideront à trouver un juste équilibre dans la fixation du nouveau prix.
Par ailleurs, Emery Mbansthi invite le gouvernement à s’acquitter de son litige vis-à-vis des distributeurs. « Il faut payer le manque à gagner certifié » a déclaré le numéro un des pétroliers.
Bien après de faire savoir: « si nous distributeurs, nous ne sommes plus en mesure de nous réapprovisionner, la conséquence est que nous serons dans une situation compliquée ».
Soulignons que le ministre des Hydrocarbures est aux aguets sur les stations des services qui gèlent les produits pétroliers, alors que la distribution était faite sans problème depuis le début de la semaine passée.
Enock Nseka