Elections en RDC

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Elections en RDC

A qui profite effectivement l’insécurité à quelques jours de la publication publications des résultats ?

 

A quelques heures de la publication des résultats des élections générales, la tension monte d’un cran. Il ne se passe pas un jour sans que l’on signale un cas d’enlèvement et d’arrestation. Le dernier cas en date est celui de quatre individus qui seraient enlevés par des agents de sécurité non autrement identifiés.’ Ces personnes ne donnent plus de leurs nouvelles. Ces gens seraient des proches d’un ancien dignitaire de l’ancien régime et ancien conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, accusé de vouloir renverser les institutions.

Ces arrestations clandestines et agressions peuvent conduire à un dégât de la loi et  de l’ordre. C’est pourquoi il y a une augmentation de la violence inter et intra tribale et les factions  rivales, les groupes ethniques et les tribus utilisent ce désordre induit par le Gouvernement pour régler de vieux comptes qui existent  entre eux. C’est le cas de la tension croissante entre Kasaiens de Mbuji-Mayi et  ceux de Kananga.

Nous avons appris que ces civils seraient détenus par les services des sécurités sans être traduits présentés devant leurs juges naturels en justice. Au moment où le principal accusé et co-accusé sont libres depuis quelques mois. Les informations à notre possession notent que ces individus avaient été enlevés par les agents de sécurité arrivés à l’improviste sans laisser de documents officiels indiquant la raison  de ces arrestations ou où ils emmènent ces individus.

Dans de nombreux cas, il s’agit soit de membres de la famille qui sont liés à François Beya, soit de certaines de ses connaissances. On ne sait pas non, plus où ils sont détenus. Nous voudrions rappeler au Gouvernement, et en particulier au président Félix Tshisekedi, que  c’est une grave violation des droits de l’homme que d’arrêter et de détenir des  personnes sans leur donner leur journée devant les tribunaux.  Nous demandons que le Gouvernement puisse arrêter immédiatement ces violations de la liberté que la constitution donne à chaque citoyen congolais.

C’est le cas les travailleurs de Jean Benoit Kabongo ont signalé qu’il avait  été ramassé alors qu’il travaillait tard dans la soirée au sortir d’un super marché de la place.

C’est une histoire similaire qui a été racontée par le fils du pharmacien Lukwenge Ngandu Gabriel, Jean Baptiste Lukwenge a été arrêté en présence de son fils qui est son assistant dans leur pharmacie située dans la commune de Mont-Ngafula.

Lundi 19 novembre 2022, la tragédie a de nouveau frappé. Mutomb Beatrice Mujonga, épouse de Mutombi Lazare Kabanz s’est rendue à la police pour signaler que son mari était pris par un groupe des hommes armés non autrement identifiés d’après ses collègues, qui ont refusé de parler avec la presse par peur d’être inculper dans ses mystérieuses opérations qui commence à terroriser le public. Tous les efforts de Mutomb pour avoir la suite à propos de son mari ont été en vains.

V.T

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