Elections en 2023

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La population doit barrer la route aux candidats malhonnêtes

L’an 2023 s’approche à grands pas. C’est l’année des élections en République démocratique du Congo, mais aussi un retour des pratiques malhonnêtes et  sournoises observées auprès de la plupart des candidats, surtout ceux à la législature nationale et provinciale.

Qu’est-ce qu’on n’a pas vu de plus ridicule pendant la période des campagnes électorales 2006, 2011 et 2018. Certains candidats qui se rabaissent au point de nettoyer les installations sanitaires de leurs potentiels électeurs, tout cela dans le but de se faire élire.  D’autres ont exhibé les pas de danse comme des danseurs du Wenge musica pour mettre toutes les chances de leur coté.

Sans oublier, les promesses fallacieuses et incohérentes à la mission d’un député national ou provincial. « Votez-moi, je vous construirai telle chose ou telle autre chose », un tas des discours concoctés dans les laboratoires de la démagogie. Dans cette liste, il n’est pas à oublier des candidats qui deviennent des distributeurs des denrées alimentaires, des T-shirts, casquettes et autres objets pour conquérir leur électorat.

Aujourd’hui, on n’a qu’à se poser la question : combien d’entre eux, élus députés, sont ils revenus à leurs fiefs pour ne serait-ce que dire « merci » à leurs électeurs ? Combien ont-ils tenu leurs promesses même si elles n’entrent pas dans leurs attributions de parlementaire ?   Si on rentre dans leur mission consistant à voter des lois et à faire le suivi de leurs applications, combien ont-ils proposé ou voté des lois en faveur du petit peuple ?

Comme pour dire « quand vient la gloire, s’en va la mémoire ». Entre-temps, la population ne fait qu’observer avec impuissance et désolation comment ses représentants construisent des maisons luxueuses, roulent dans des jolies bagnoles ou encore plaident pour leur propre compte. Pire, d’autres sont mêmes accusés de servir de couverture aux hommes d’affaires maffieux au pays. Leur silence acheté contre un pot de vin. 

Loin de là l’idée d’emballer tous les députés, nationaux comme provinciaux, dans un même sac des séducteurs  dont l’unique préoccupation est d’accéder aux émoluments et autres avantages accordés à un parlementaire. L’exception confirme la règle. Mais, comment démêler le vrai du faux ?

Il faut pour chaque électeur d’apprécier son candidat au-delà des petites offres, au-delà de son éloquence, au-delà de ses multiples promesses. Bref, voter celui ou celle qui propose des idées pouvant pousser les gestionnaires à améliorer les conditions de vie de la population. Qui vote mal, se tiendra responsable de sa propre souffrance.

Enock Nseka 

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