Élection des gouverneurs : jour J moins cinq la tension monte à cinq jours du scrutin Les candidats sous pression

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C’est ce lundi 2 mai que les candidats gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces concernées par les élections se lancent dans la campagne électorale. Les prétendants à la tête des exécutifs provinciaux ont ainsi jusqu’au 4 mai pour faire les yeux doux aux électeurs qui sont les élus provinciaux. Ces derniers menacent déjà de boycotter ce rendez-vous électoral au motif que le gouvernement de la République n’a pas tenu sa promesse d’apurer les arriérés des émoluments à la fin du mois d’avril 2022. Entretemps, certains candidats vont à l’encontre des options politiques levées par leurs partis ou regroupements sur les différents tickets.
C’est le cas au parti présidentiel, l’UDPS, dans le Kasaï Oriental et à l’AFDC-A de Modeste Bahati dans le Haut-Lomami, le Haut-Katanga et le Tanganyika. Ces candidats retenus sur la liste définitive des prétendants à l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de province par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) sont sommés, pour ceux du regroupement de Bahati, de retirer leurs candidatures.
Pour ceux de l’UDPS étiquetés pour la circonstance « indépendants », il leur est interdit d’utiliser les insignes du parti sur la maquette de campagne. Et pourtant, dans ce décor bien loin de la sérénité, l’enjeu est de taille pour le camp présidentiel. C’est celui de contrôler effectivement les provinces par des pions clés, mieux, des acteurs formatés aux dernières stratégies et politiques mises en place pour booster les réalisations du chef de l’État, Félix Tshisekedi, qui est à une année de la fin de son quinquennat.
VT/LP       
Recensement et identification de la population
L’ONIP annonce pour bientôt le début des opérations
 La commission justice et paix des églises catholique et du Christ au Congo, a organisé le mercredi 20 avril 2022 à Kinshasa un déjeuner d’échanges citoyens.
Pour les organisateurs, l’objectif de cette rencontre qui a réuni plusieurs parties prenantes au processus électoral, était de servir de cadre d’échanges citoyens et contribuer à un processus électoral inclusif, transparent et apaisé en République démocratique du Congo.
Les organisateurs voudraient, à travers ces assises, obtenir des informations crédibles et fiables auprès des institutions intervenant dans l’organisation des scrutins, afin qu’à leur tour, ils les répercutent à la population en vue de la rassurer.
Invité parmi les modérateurs, le professeur Modeste Bahati a rassuré de l’engagement du Sénat à jouer sa partition en toute responsabilité pour que les élections générales de 2023 se tiennent dans le délai constitutionnel.
« Je voudrais vous dire sincèrement que le Sénat, qui est la deuxième chambre et qui est concerné par les réformes qui vont être engagées, jouera sa partition. Nous allons faire de notre mieux lorsque les matières nous arriveront de la chambre sœur, pour que nous puissions les traiter rapidement et en toute responsabilité. Car, le Sénat dans son rôle de seconde lecture, doit veiller sur la stabilité des institutions, sur la paix et les équilibres fondamentaux », a dit le président de la chambre haute du Parlement.
Signalons que le représentant de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a présenté l’état des lieux des opérations électorales en cours.
Quant au représentant de l’Office National d’Identification de la Population (ONIP), il a informé l’assistance sur les préparatifs des opérations de recensement et d’identification de la population.
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